Les citations sur abaisser.

La puissance et la richesse des grands s'accroissent toujours en proportion de l'abaissement et de l'oppression des peuples ; plus les nations s'appauvrissent, plus les cours deviennent somptueuses.

Si l'on m'élève, je m'abaisse ; si l'on m'abaisse, je m'élève. Tout ce qu'on me refuse, j'y prétends, de tout ce qu'on m'accorde, je me sens indigne.

L'envie veut abaisser et l'émulation égaler. L'une s'afflige des succès, l'autre y aspire. Celle-là est jalouse de tout mérite et l'autre en est ambitieuse.

Il est toujours déshonorant d'abaisser gratuitement la plus malheureuse des créatures.

L'homme, roi du foyer, s'il ne l'est pas s'abaisse : et lorsqu'on vit au pair déjà l'on est en baisse.

Il ne faut ni se flatter ni s'abaisser, mais simplement s'efforcer de se voir tel qu'on est.

On ne respecte dans l'abaissement que ceux qui se sont respectés dans la grandeur.

Qui s'abaisse soi-même ne craint point d'être abaissé par autrui.

Celui qui croit abaisser en humiliant oublie souvent qu'il fait la même descente.

C'est s'avilir que de vouloir toujours briller ; c'est s'abaisser que de monter sur des bornes.

L'homme modeste ressemble parfois à une balance, qui ne s'abaisse d'un côté que pour s'élever de l'autre.

Le coup de chapeau du parvenu est la mesure de sa fortune ; plus elle s'élève, moins il s'abaisse.

Le moyen le plus certain de se faire valoir est d'élever ceux qui dépendent de soi. C'est toujours se ravaler que d'abaisser ses inférieurs.

On peut quelquefois s'abaisser sans bassesse.

L'ambition n'est légitime qu'autant qu'elle est modeste ; plus l'homme aspire à s'élever dans le monde, plus il s'abaisse en soi-même.

Si la fortune nous élève ou nous abaisse à nos propres yeux, c'est moins par la force de son pouvoir que par la faiblesse de notre esprit.

Quand la fortune nous abaisse, elle nous parait aveugle ; quand elle nous élève, elle nous paraît clairvoyante.

Il faut dans la douleur que vous vous abaissiez.

Fléchis donc ta fierté et abaisse-toi jusqu'à devenir habile. Ce monde de loups ou de renards, dans lequel nous vivons, d'égoïsmes adroits et d'ambitions actives, de vanités énormes et de mérites lilliputiens, ce monde des hommes, où il faut mentir par le sourire, la conduite, le silence autant que par la parole, monde dégoûtant pour l'âme droite, franche, élevée et fière, ce monde c'est le tien. Il faut savoir y vivre. On y a besoin de succès : réussis. On n'y reconnaît que la force : sois fort. L'opinion veut courber les fronts sous sa loi : Au lieu de la narguer, il vaut mieux la vaincre.

Le plus raffiné et le plus incurable des orgueils, c'est celui des élus, car la vanité de l'élu est d'abaisser l'homme en lui pour s'imaginer qu'il mortifie son moi, tandis qu'il le caresse aux dépens de l'humanité.

Le temps hélas passe, et c'est ce qui m'exaspère ; l'espérance s'éteint ; l'éteignoir s'abaisse ; la stupide nécessité s'appesantit, et je sens l'âge venir sans avoir le quart des conditions nécessaires à une vie régulière et pleine, sans avoir une société, une famille, une carrière, une œuvre à moi.

Le monde abaisse ceux qui s'élèvent, et élève ceux qui se taisent sur leurs bonnes qualités.

Naturellement jaloux de notre propre excellence, nous sommes plus enclins à rabaisser le prochain dans notre estime qu'à le relever ; car reconnaître toutes ses vertus, ce serait lui donner dans notre esprit l'ascendant sur nous, et voilà ce que nous n'aimons pas.

La fortune relève souvent tout à coup ceux qu'elle a le plus abaissés.

Rien n'est pire pour l'ambitieux, toujours fier et superbe, que de s'abaisser et de fléchir.

On ne s'élève dans ce monde qu'en s'abaissant.

Selon l'ordre éternel, l'abaissement a son terme comme l'élévation.

Une superstition grossière abaisse l'esprit autant que la religion l'élève.

Plus un homme s'élève dans la société, et plus il est abaissé par les envieux et médisants.

Abaisser qui l'a contrarié, est le premier plaisir de l'homme haineux.