Le travail n'est point la fortune, mais un moyen de l'acquérir.
Il en est des connaissances comme des bienfaits : donner, c'est acquérir ; en enseignant, nous apprenons.
Quelles que soient les connaissances que nous acquérons, quelques étrangères qu'elles paraissent à nos goûts, à nos habitudes, à notre position même, il arrive toujours un moment où elles nous deviennent utiles.
Pour la plupart de ceux qui travaillent à beaucoup acquérir, le premier pas vers le bonheur serait de tout perdre.
Celui qui a su faire sa fortune n'a rien fait encore, s'il n'a acquis en même temps la sagesse nécessaire pour en bien user : la science de posséder vaut mieux que l'adresse d'acquérir.
Il est plus difficile de supporter la gloire que de l'acquérir : l'orgueil compromet toujours son ouvrage.
Il est plus facile d'acquérir de la fortune que de la conserver.
La force d'acquérir tient à nos conventions, et les richesses peuvent l'augmenter à l'infini, mais la force de jouir ne vient que de la nature, et l'argent n'y peut rien.
Le bien mal acquis mal finit.
Il est toujours plus sensible d'acquérir que de jouir.
Avec peu de désirs on acquiert la sagesse ; avec beaucoup de désirs on s'égare.
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