Alfred Auguste Pilavoine.
Sa biographie :

Les 52 citations de Alfred Auguste Pilavoine :
Si l'on doute de sa vertu, on ne doute guère de son esprit.
Trop de contention rapetisse l'esprit, trop de liberté le déprave.
Le génie même le plus éclatant à son côté obscur comme son côté lumineux ; la vertu est simple, elle n'a point d'ombre.
Le vrai génie est comme l'abeille, il trouve du miel sur toutes les fleurs.
Si le génie est une royauté, c'est plus souvent un martyre ; sa couronne est aussi une couronne d'épines. Sur la terre, tout s'achète et tout se paie.
L'intérêt et l'amour-propre s'entendent toujours ensemble pour pervertir l'homme : Quand l'un fait semblant de vouloir s'amender, l'autre l'en empêche.
C'est une vanité qui annonce bien de la faiblesse et de la corruption de se vanter d'un mal qu'on n'a pas fait.
Pour être véritablement humbles, il ne suffit pas que notre corps se mette à genoux, il faut que notre cœur et notre esprit s'y mettent avec lui.
Le scrupule dans les petites choses est le premier aliment de la probité.
Le mal édifie le juste, le bien scandalise le méchant.
La foi est l'œil de l'esprit, l'amour est la sève du cœur.
On ne paie bien dans le monde que la conscience qui se vend, et ainsi c'est la conscience qui ne vaut rien qui rapporte le plus.
Le bonheur ne nous est pas bon sur la terre : nous le gâtons ou il nous gâte.
Le bonheur a cela de mieux que la fortune, qu'il recommande avec justice ses favoris à l'estime publique : un homme véritablement heureux est toujours un homme estimable.
Il ne faut pas s'y tromper, la vérité échappe souvent au plus profond génie, et c'est Dieu qui le permet pour humilier l'orgueil et justifier l'humilité.
L'érudition est une richesse précieuse pour certains hommes ; pour d'autres, ce n'est souvent qu'une fastueuse pauvreté.
Savez-vous pourquoi le méchant fait tant de bruit dans sa vie ? C'est qu'il a besoin de se dérober à lui-même.
Partout où il y a des os à ronger, les gros chiens s'assemblent.
Une vie sans amour n'est qu'un lourd fardeau.
Une mère, c'est la femme dans toute sa poésie : après la sainte, c'est la mère.
Pour que l'homme ne changeât point, il faudrait qu'il changeât.
Ô toi, qui par ambition veux occuper tant de place sur la terre, va voir dans le cimetière la place où tu seras demain, va prendre la mesure de ton cercueil, et dis-moi après si ton ambition n'est pas une ridicule folie.
Avant de siffler le serpent rampe.
Orgueilleux, pourquoi t'enfler ainsi ? Ne sais-tu donc pas que plus tu veux t'étendre, plus tu agrandis ton néant.
Les blasphèmes des impies contre la religion me révèlent deux grands secrets, celui de leur faiblesse et celui de sa force. La religion est une puissance, il faut l'amer ou la haïr ; l'indifférence, à son égard, n'est qu'un masque dont se couvre la haine.