Tenez ces deux choses pour certaines : l'une, que c'est le propre de l'amitié véritable de donner et de recevoir des avis, de les donner avec liberté et sans rudesse, de les recevoir avec patience et sans humeur ; l'autre, qu'il n'y a point de pires fléaux pour l'amitié que les molles caresses, l'adulation, et la flatterie.