Les citations sur les besoins

Qui a de l'industrie et peu de besoins amasse un joli magot pour l'âge du repos.

L'homme est plein de besoins, il n'aime que ceux qui peuvent les remplir tous.

L'homme qui rend mère une fille pauvre, et qui laisse le travail de cette femme pourvoir seul aux besoins de son enfant, a-t-il conscience de ce qu'il fait ?

Savoir mettre en harmonie ses besoins et ses facultés, c'est avoir trouvé la source la plus féconde de richesses et de bonheur.

Qui s'ouvre la porte de la mendicité aura des besoins jusqu'à la mort.

Les grands besoins viennent des grands biens, et rendent les richesses presqu'égales à la pauvreté

Énerve tes désirs ; multiplie tes besoins. Tu es un homme civilisé.

J'ai senti se réveiller dans mon sein des besoins endormis, le besoin d'affection, de bonheur. Je me suis vu glacé comme un vieillard, sans espérance, sans désir, sans ardeur. Ma vie m'est apparue vide, décolorée.

On a cru donner une promotion aux besoins les plus primaires en les qualifiant de « désirs ». En fait, on en a compliqué la satisfaction.

La fortune met au-dessus des besoins, mais non pas des désirs.

Le bonheur d'un homme est en raison inverse du nombre de ses besoins.

Il existe des besoins que la décence et le savoir-vivre ne permettent en aucun cas de satisfaire devant personne.

Les besoins entrent dans la conduite réglée de bien des gens comme les poisons dans la composition des remèdes.

La Nature ne nous laisse manquer de rien ; mais par notre luxe, nous nous sommes fait plus de besoins, et conséquemment plus de misères, qu'elle ne nous a fait de présents.

Les habitudes de l'homme qui s'est rendu le maître de ses besoins sont régulières, honorables ; les plus dures privations lui seraient faciles à subir ; toute chose honteuse lui devient impossible à faire ; la sécurité de l'avenir, que donnent la prévoyance et l'économie, le préserve de l'avarice et de la cupidité.

Partout la nature a pourvu aux besoins des hommes ; mais partout les hommes méprisent les bienfaits de la nature, et se rendent malheureux les uns par les autres.

L'intelligence de l'homme est la compensation de sa fragile organisation, et résulte en grande partie de ses nombreux besoins, la nature n'ayant presque rien fait pour les satisfaire.

À mesure que notre fortune augmente, nos besoins s'accumulent ; chaque besoin est accompagné d'un souci, et tout souci est un tourment. Il n'est pas petit le nombre de ceux qui paient leur prospérité de tout leur bonheur.

Les États sont comme les hommes, celui qui a le moins de besoins est le plus riche.

Un cœur chaste est toujours un cœur dévoué : moins il a de besoins, plus il s'immole aux besoins des autres.

La richesse est la pierre d'achoppement de nos passions ; la pauvreté est celle de nos besoins.

Si les hommes voulaient vivre simplement et se contenter de satisfaire aux vrais besoins, on verrait partout l'abondance, la joie, la paix et l'union sur la terre.

Le bonheur consiste dans la juste proportion des désirs et des besoins avec les moyens de les satisfaire.

En restreignant nos besoins, nous nous trouvons plus à même de satisfaire ceux des autres ; la sobriété peut donc être une vertu sociale, aussi bien qu'une qualité privée.

Le riche qui multiplie ses besoins fait au pauvre le vol de son superflu.

Les besoins donnent des habitudes, les habitudes produisent des inclinations, et les inclinations dégénèrent souvent en passions.

Nous sommes les sujets nés des besoins de la nature, et nous nous faisons esclaves de ceux de la fantaisie.

Pour être heureux, ce n'est pas notre fortune que nous devons augmenter, ce sont nos besoins qu'il faut ne pas étendre.

La plus sûre façon de réprimer les vices, c'est de restreindre les besoins.

Les paysans et les agriculteurs n'ont pas les besoins insensés du luxe, mais plus leur vie est frugale et modeste, plus on les reconnaît sobres et patients, plus on est sûr, quand ils se plaignent, qu'ils se plaignent toujours avec raison.