Faire du bien est un bonheur qui doit être recherché pour lui-même ; il faut considérer uniquement l'intérêt de celui qui reçoit le bienfait, et mettre de côté tout avantage personnel. Se dire en secret : Je donne ceci, je recevrai cela, n'est qu'un honteux commerce. Donner pour recevoir, ce n'est pas donner ; rendre service parce qu'on en tire avantage, c'est quelque chose d'ignoble.
Nous trouvons toujours des inconvénients infinis dès qu'il s'agit de faire le bien.
Il est doux d'être le miroir qui réfléchit le bien.
Le bien fait par devoir vaut mieux pour nous que le bien fait par inclination ; car on a fait l'un pour Dieu et l'autre pour soi-même.
C'est être très peu disposé à faire le bien que de l'ajourner. La bonne volonté ne remet jamais au lendemain ce qu'elle peut faire aujourd'hui.
Le bien sort quelquefois du mal, mais c'est Dieu qui fait ce miracle : il n'appartient qu'à Dieu de faire éclore du sein des immondices une fleur.
Il nous importe beaucoup plus d'être bien avec nous-même que d'être bien avec les autres : on peut facilement se débarrasser de la présence des importuns, mais notre conscience est un importun qui nous suit partout.
Il est plus facile de faire quelquefois de grandes actions que d'en faire toujours de bonnes ; un moment d'exaltation peut produire l'héroïsme, mais il faut plus de vertu pour faire un homme de bien.
Telle est des gens de bien l'indulgente nature, qu'elle ignore le mal et ne peut faire injure.
On n'a pas le cœur bon pour avoir fait quelquefois du bien, mais pour aimer toujours à en faire.
La vraie richesse de l'homme n'est pas le bien qu'il a, mais le bien qu'il a fait.
Un grand bien ne saurait coûter peu.
Quelque peu disposés que soient la plupart des gens de ce monde à faire du bien, ils le sont encore moins à reconnaître le bien qu'on leur fait.
On se plaint quelquefois des ingrats, moins pour les raisons qu'on a de s'en plaindre que pour avoir l'occasion de témoigner qu'on aime à faire du bien, et qu'on hait l'ingratitude.
Un homme dont on ne dit point de mal est rarement un homme dont on puisse dire beaucoup de bien.
Il n'y a pas d'homme si misérable qui ne puisse se trouver plus pauvre du bien qu'il ne peut faire, que du bien qu'il n'a pas.
Faire le mal est souvent regardé comme louable, faire le bien passe pour folie.
Il n'y a aucun mérite à faire le bien lorsqu'on n'a pas d'intérêt à faire le mal.
Quelque bien que nous fassions, si le cœur n'y a pas de part, il ne nous en récompense jamais.
Fais le bien autant que tu pourras, au risque de faire des ingrats.
Dire, sans une juste raison, du bien de nous-mêmes, c'est fatuité ; en dire du mal, c'est inutilité, assez d'autres s'en chargeront et s'en acquitteront mieux que nous.
Face aux indifférents, aimons sans être aimé, rendons le bien pour le mal.
Chacun parle du bien public, chacun a l'air de le désirer, et chacun l'abandonne ou le sacrifie.
L'homme bon n'est pas celui qui prêche le bien, mais celui qui le fait.
Qui que tu sois, fais du bien, c'est le seul vrai usage de la vie.
Toujours quelque dose de bien repose dans le sein du mal même, si les hommes se donnaient la peine de l'y chercher. Un ennemi est pour nous une sorte de conscience extérieure qui nous conseille et nous recommande fortement notre devoir. C'est ainsi que l'on peut cueillir quelques gouttes de miel sur la ronce la plus sauvage, et faire servir l'enfer même à nous prêcher la vertu.
Les gens de bien, contents de peu, ont dans leur vertueux commerce une sérénité riante, qui prend sa source dans la paix de l'âme, et que le faste assiégé de besoins, le vice entouré de remords, ne connaissent pas.
L'homme de bien fait son devoir sans regarder autour de lui. Dieu et son âme sont les témoins dont il va mériter l'aveu. Une bonne volonté franche, un courage délibéré, un zèle prompt à concourir au bien, voilà les signes d'une grande âme.
Souvenez toujours du bien et du mal qu'on vous a fait ; le bien pour en avoir de la reconnaissance, et le mal pour savoir à quoi s'en tenir avec ceux de qui il est nous est venu. Il y a des propos impardonnables.
Les hommes font peu de bien et beaucoup de mal, et ils ont encore trouvé le secret de faire mal le peu de bien qu'ils font.
Tout ce qu'il y a de bien dans autrui, nous nous le représentons sous des images qui l'altèrent, et tout ce qu'il peut y avoir de mal, nous l'augmentons, nous l'exagérons, nous l'outrons.
L'homme de bien est capable de tout dès qu'il a pu par la vertu se mettre au-dessus de tout.
Le bien qu'on fait n'est jamais perdu, si les hommes l'oublient, Dieu s'en souvient et le récompense.
La vie n'est de soi ni bien ni mal, c'est la place du bien et du mal selon que vous la leur faites.
Le véritable bien ne se trouve que dans le repos de la conscience.
S'il est vrai que le bien soit bien, il doit être au fond de nos cœurs comme dans nos œuvres, et le premier prix de la justice est de sentir qu'on la pratique.
Le premier pas dans le bien est de sentir que l'on fait mal.
Il faut faire du bien, lorsqu'on le peut, et faire plaisir à toute heure, car à toute heure on le peut.
Il ne faut pas regarder quel bien nous fait un ami, mais seulement le désir qu'il a de nous en faire.
Il faut voir, quand on veut faire aux autres du bien, jusqu'à quel point soi-même on en a le moyen.
Pour avoir mon amitié, c'est du bien, et non du mal, qu'il faut me faire.
Nous disons du bien ou du mal des gens à proportion que nous les aimons ou haïssons.
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