Les citations sur bonheur / malheur
Les 27 citations et proverbes bonheur / malheur :
Prêts pour le malheur, c'est quelquefois le bonheur qui nous embarque.
Le bonheur et le malheur ne signifient que bonne ou mauvaise heure.
Lorsqu'on a connu et perdu le bonheur, les espérances ne parviennent plus à nous satisfaire, et le malheur s'est déjà installé en l'homme.
Le bonheur n'est qu'une pause dans le malheur. Les philosophes savent cela depuis longtemps.
L'homme est si peu né pour être heureux sur la terre, que souvent le bonheur même est un malheur pour lui.
Il ne faut songer qu'à vivre avec soi-même et avec ses amis, et non à s'établir une seconde existence très chimérique dans l'esprit des autres hommes. Le bonheur ou le malheur est réel, et la réputation n'est qu'un songe.
S'il est vrai que le bonheur consiste surtout à se croire heureux et le malheur dans l'opinion contraire, l'on doit convenir qu'il ne peut guère y avoir en ce monde que des biens et des maux imaginaires.
Les malheurs accourent, les bonheurs comptent leurs pas.
Le vrai bonheur est pour nous une chose négative, il consiste surtout dans l'absence du mal.
Le bonheur ou le malheur ne consiste pas dans les choses extérieures, mais dans les choses intérieures et intimes ; il est indépendant de l'état ou de l'obscurité de notre vie.
Si les esprits faibles supportent en général moins aisément l'excès du bonheur que celui du malheur, c'est que chacun s'empresse de nous consoler quand nous sommes malheureux, et que cette espèce d'appui moral nous maintient dans la droite ligne à travers les plus vives douleurs. Mais quand on obtient quelque grand bonheur, on est, par cela seul, l'objet de l'envie ou au moins de l'indifférence ; on ne trouve plus dans les autres cette explosion de sentiments, cet intérêt pressant et loyal qu'inspire l'infortune, même aux cœurs les plus secs. Le monde, vos amis même, sentent au contraire qu'ils ne vous sont plus nécessaires, vous abandonnent en quelque sorte à votre bonheur. Les flatteurs seuls vous entourent, et, livré ainsi à ses propres forces dans une situation qui en demande beaucoup, on dévie, quoi que l'on fasse, de la route que l'on devrait suivre dans ses actions, ses pensées, ses affections, et même ses opinions ; les esprits fermes sont seuls exempts de cet enchaînement de circonstances presque inévitables pour les autres.
Le malheur est l'apprentissage du bonheur et de la vertu.
Des amis le bonheur facilement en trouve, mais le malheur, lui seul, les éprouve.
On a besoin de s'accoutumer à tout, au malheur, à la maladie, au bonheur même.
Le bonheur et le malheur finissent où l'indifférence commence.
Aux plaintes du malheur un bonheur trop facile, rend souvent le cœur dur et l'oreille indocile.
Le malheur du bonheur, c'est la satiété ; et le bonheur du malheur, c'est l'espérance.
Les images du bonheur nous plaisent, mais celles du malheur nous instruisent.
La mesure du bonheur ou du malheur de l'homme, c'est l'idée qu'il en a.
Le bonheur laisse moins de souvenirs que le malheur parce qu'il est une sensation achevée après laquelle nous ne désirons rien, nous n'éprouvons rien qui y soit analogue ; le malheur, au contraire, laisse en nous le souvenir des peines qui nous ont accablées, des efforts que nous avons faits pour nous y soustraire, et de tout ce qui nous paraissait devoir nous en affranchir.
Les gens faibles font le malheur ou le bonheur de ce qui les entoure : le malheur, s'ils veulent gouverner ; le bonheur, s'ils se laissent gouverner.
Le bonheur et le malheur viennent presque toujours du côté où on ne les attend pas.
Quand vous placez votre bonheur dans les regards des autres, il leur suffit de cligner l'œil ou de le détourner pour vous rendre malheureux.
Excepté des malheurs extraordinaires, ou des souffrances réelles, tout homme, à très peu d'exceptions près, jouit du bonheur dont il est susceptible, et c'est en lui qu'il en trouve les sources ; sources qui deviennent plus fécondes et plus pures, à proportion qu'il circonscrit mieux ses jouissances dans la sphère où il existe, ou dans laquelle il peut se soutenir. La nature en effet serait trop injuste, si le bonheur ou le malheur n'était gradué que sur la fortune et les honneurs.
Le malheur cherche la solitude, le bonheur est expansif.
L'homme foncièrement méchant trouve son bonheur dans le malheur d'autrui.
Le malheur des pauvres, c'est de voir le bonheur dans les richesses : le malheur des riches, c'est de ne pas l'y trouver.