Nous jugeons souvent mieux les choses quand nous les apprenons que quand nous en sommes témoins, non seulement parce qu'alors il nous est facile d'en embrasser à la fois toutes les conséquences, ce que nous ne pouvons faire quand les objets frappent successivement nos yeux, mais parce que nos esprits et notre raison ne sont point troublés par l'impression, plus ou moins forte et purement physique, que ce que nous voyons produit toujours sur nous.