Constance Marie de Théis.
Biographie :

Les 50 citations de Constance de Théis :
Ayez du respect pour les personnes âgées si vous voulez que plus tard on vous respecte à votre tour. Remarquez ce vieillard qui a pour la jeunesse des manières affables et encourageantes ; c'était autrefois ce même jeune homme qui honorait la vieillesse. Les jeunes gens dédaignent ordinairement les leçons de l'expérience ; arrivés à un âge plus mûr, ils reconnaissent des vérités qu'ils avaient rejetées : les plus heureux sont ceux qui ont le moins souffert de leur présomption.
Le feu des arts ressemble à celui de l'amour ; il enivre, il absorbe, il isole de l'univers et de soi-même.
Si les arts veulent un cœur ardent, il leur faut aussi un esprit libre.
La nature ne plie pas ses lois à la folle inconstance des hommes. Il y a entre deux êtres qui se sont aimés des liens sacrés et involontaires qu'on ne rompt pas si facilement, et qui, pour le supplice de l'amant infidèle, enchaînent encore son cœur longtemps après qu'il croit les avoir brisés.
L'amour tient tant de place dans la vie ! c'est quand l'amour n'est plus là qu'on sent le poids de ces longues minutes qui doivent s'écouler sans lui ; c'est quand nous l'avons perdu que nous voyons que l'amour était le motif de toutes nos actions, le charme de toutes nos pensées, le foyer de tous nos sentiments ; c'est alors seulement que nous comprenons bien ses véritables délices, et que, privés de la plus chère moitié de nous-mêmes, nous errons dans le vide de notre âme, et ne jetons plus autour de nous que des regards tristes et désenchantés.
L'orgueil des hommes est aussi vieux que le monde.
Beaucoup de femmes déjà sur le retour craignent de parler de leur âge ; d'autres affectent d'en parler. Ces deux excès sont également à éviter.
On a besoin de s'accoutumer à tout, au malheur, à la maladie, au bonheur même.
La rectitude de l'esprit se reconnaît dans les actions les plus indifférentes.
Il y a en société de braves gens qui ne sont haïs de personne, et qui, lorsqu'ils viennent se placer parmi les gens qui jasent familièrement, semblent par leur présence glacer la conversation, les cœurs et les esprits.
Les gens désœuvrés sont le fléau des gens occupés.
Si le fanatisme nous révolte, ce n'est pas seulement parce qu'il révolte la raison, c'est parce qu'il offense Dieu en lui prêtant les plus viles passions des hommes : La haine et la vengeance.
La probité est une chose si belle, si simple, si fort dans le sens de ce qui doit être pour rendre la vie heureuse, et assurer la tranquillité de l'âme, que celui qui ne l'a point par nature devrait encore l'acquérir par calcul.
Les esprits faibles qui sont parvenus à se faire une opinion sont comme les enfants qui ont saisi un bâton, un joujou ; la force seule peut le leur faire lâcher.
La manie des sots est de tout expliquer.
Rien ne plaît de la part de ceux qu'on n'aime pas.
La sympathie des âmes est le secret de la nature, il n'appartient pas aux hommes de le pénétrer.
La perversité humaine est si grande que, quand elle s'est emparée d'un cœur, il devient impossible de le toucher ni de le ramener au bien. Les services, les bienfaits, l'amitié, le dévouement sans bornes, l'intérêt évident que l'on porte à celui que l'on veut rendre honnête homme, ou au moins reconnaissant, semblent glisser sur ces êtres malheureusement nés, et leur fournir en quelque sorte des motifs de plus pour vous haïr ou vous dénigrer.
La finesse est le génie des esprits inférieurs.
Une vilaine figure est l'indice d'une vilaine âme.
Soyons de bonne foi avec nous-mêmes : nous craignons la vue d'un être souffrant, et involontairement nous cherchons celui qui fait naître en nous des sensations douces et agréables. Combien de bonnes actions n'ont pas été faites par cette seule raison !
Les hommes faux, si effrontés qu'ils soient, perdent toute espèce d'énergie, tous leurs moyens de défense quand ils se voient subitement dévoilés.
Il n'est pour l'honnête homme qu'une seule manière de déjouer la fausseté et l'intrigue, c'est de se montrer tel qu'il est, et d'aller toujours en avant.
Les gens faibles font le malheur ou le bonheur de ce qui les entoure : le malheur, s'ils veulent gouverner ; le bonheur, s'ils se laissent gouverner.
Un homme calme et réfléchi juge souvent mieux les choses quand il les apprend que quand il en est témoin ; parce qu'alors il en embrasse à la fois toutes les conséquences, ce qu'il ne peut faire quand les objets et les événements frappent successivement ses yeux et son esprit.