La coquetterie est un apéritif de l'amour, c'est l'absinthe de l'amour.
La coquetterie est le garde-feu de l'amour et le baromètre du mariage.
La coquetterie de l'esprit n'exclut pas la profondeur dans les sentiments.
La coquetterie sans tendresse et sans volupté, où se révèle un petit cœur superbe, dur, coriace, est un vrai cœur d'épervier ardent à la proie.
La coquetterie de certaines femmes sauvegarde leur vertu.
Le flirt est une des allumettes de la coquetterie.
La malice est à l'esprit ce que la coquetterie est à la beauté.
La coquetterie est de toutes les satisfactions celle qui durent le moins.
Considérées en masse, les femmes conduisent le monde. Cependant, il faut le dire, nous échappons souvent à leur pouvoir individuel, non par nos qualités, mais bien par leurs défauts. Ainsi leur coquetterie nous guérit de notre amour.
La coquetterie des femmes n'est un crime aux yeux des autres femmes que parce qu'elle gêne la leur.
Il en est de la coquetterie comme de la finesse, l'une et l'autre se décèlent et se desservent par l'excès de précaution.
La coquetterie est une espèce de féodalité qui a ses vassaux, auxquels elle fait souvent prêter foi et hommages.
La coquetterie, pour bien des femmes, est un sixième sens plus actif que les cinq autres.
La coquetterie agite la vie sans donner le bonheur.
La vulgaire coquetterie est bonne pour ceux à qui l'on ne veut que plaire.
La coquetterie est à la femme ce que la politesse est à la société, un besoin de première nécessité.
Le paradoxe est à l'esprit ce que la coquetterie est à la beauté.
La coquetterie n'est pas toujours un bon guide pour les femmes, mais elle leur donne souvent de bons conseils.
La coquetterie est un passe-temps pour les femmes qui prétendent vouloir rester fidèles. Elles font naître un sentiment pour avoir le plaisir de le combattre, mais elles sont souvent prises aux pièges qu'elles ont tendus.
La coquetterie ne peut durer qu'autant que l'on est jeune et jolie, et ce temps passe vite qu'il ne laisse que le regret d'avoir eu beaucoup d'amants qui n'ont pas estimé demeurer amis.
Il est des hommes qui poussent la coquetterie aussi loin que la femme la plus coquette.
La coquetterie est un mensonge perpétuel.
Les hommes ont leur coquetterie comme les femmes ; mais la coquetterie des femmes leur sert à prendre les hommes, tandis que celle des hommes ne leur sert le plus souvent qu'à se faire prendre.
La suprême coquetterie est d'arriver à la célébrité par le mystère.
La politique et la coquetterie sont sœurs, elles ne sont autre chose que l'art de mentir.
En tenant la coquetterie dans ses limites, on la rend modeste, on en fait une loi d'honnêteté.
Quand l'amour a détruit la coquetterie chez les femmes, elles deviennent trop maladroites pour gouverner longtemps.
Une faiblesse peut être quelquefois plus excusable dans une femme que la coquetterie qui l'en garantit.
L'empire que les femmes exercent sur les hommes, tient peut-être plus à leur moralité qu'à leur coquetterie.
La coquetterie est utile à la femme, elle abaisse l'orgueil de l'homme, et le maîtrise en excitant en lui des désirs qu'elle encourage toujours, mais qu'elle ne satisfait jamais.
La coquetterie est un piège tendu à la finesse ; la pruderie en est un pour la simplicité.
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