Les citations sur le dévouement.

Si l'on savait que la politesse n'est que le masque de la bienveillance et du dévouement, elle serait accueillie avec moins de faveur.

L'amitié se nourrit de sa propre flamme, elle est pleine d'abandon et de dévouement.

Les vertus, l'amour du bien, le dévouement, la délicatesse, la résignation mêlée de courage, ne fleurissent pas tout seuls ; il y faut des soins ; une conscience d'élite est aussi rare qu'un esprit d'élite.

Le péché des parents, depuis quarante ans, a été de vouloir être aimés de leurs enfants, au lieu de les aimer. Aimer est difficile, cela demande de l'énergie, du dévouement, de l'autorité, des exigences, de l'âme. Être aimé est facile, il suffit de céder sur tout.

Il y a quelque chose de plus fort que l'intérêt, c'est le dévouement.

Vivre en égoïste est un crime quand on a prononcé souvent le mot de vie divine, et de dévouement.

Certains dévouements sont incommodes.

On a rarement le dévouement et la grâce ; ce serait aussi trop demander.

Il est des dévouements qui se font payer cher par le caractère.

Toute fausse modestie se tait quand parle un dévouement sincère.

Il y a tout à redouter des emportements d'un zèle sans réflexion et d'un dévouement sans indépendance.

Sans l'indépendance, qu'est-ce que le dévouement ?

De tout temps, l'hostilité a su racheter ses écarts par l'excès de la servilité. Il n'y a qu'au dévouement qui entend conserver son indépendance et sa sincérité qu'on ne pardonne jamais.

La servilité est au dévouement ce que l'hypocrisie est à la vertu.

Les amis pleins de dévouement quand nous n'avons besoin de rien rappellent les sapins qui nous offrent de l'ombre en hiver.

De toutes les illusions que nous sommes forcés de perdre avec l'âge, celle que nous voyons s'évanouir avec le plus de douleur est l'heureuse chimère qui nous fait croire, dans notre jeunesse, à l'affection, au dévouement sans bornes de nos amis.

L'homme travaille saintement pour soi-même quand il s'immole au service des autres : le salaire du dévouement est infaillible, c'est Dieu qui la donne.

Le dévouement continuel d'une âme généreuse devient bientôt une sorte d'obligation que chacun lui impose sans s'en apercevoir.

L'idée d'un demi-dévouement n'entre pas dans l'esprit, on pourrait dire dans les facultés d'une femme : l'homme, au contraire, accommode toujours, sans s'en apercevoir, son dévouement avec son intérêt et ses goûts ; c'est ce qui fait entre eux ce continuel mécompte de sentiments et de procédés.

L'ambitieux ne compte pour amis que ceux qui lui servent d'instruments ou de marchepieds : en aimant il ne cesse de s'aimer lui-même ; s'il oblige, c'est pour avoir le droit à son tour de réclamer un service : Son dévouement est un prêt à usure.

Le dévouement est l'oubli absolu de soi-même pour se consacrer entièrement au service ou au soulagement de sa patrie, de sa famille ou de ses amis.

Un homme qui a un seul ami, lui est toujours dévoué, et chérit jusqu'à sa mémoire.

Si la destinée des femmes doit consister dans un acte continuel de dévouement à l'amour conjugal, la récompense de ce dévouement, c'est la scrupuleuse fidélité de celui qui en est l'objet.

En amour le dévouement est bien près de la spéculation.

Le dévouement change nos qualités en vertus, l'égoïsme les change en vices.

Si le dévouement est le bonheur des heureux, c'est aussi pour les infortunés une heureuse distraction ; on se soulage de sa douleur quand on soulage celle des autres.

Le célibat semble être l'état surnaturel du génie et du dévouement. Le génie a besoin de se recueillir seul en lui-même pour enfanter ses prodiges, et le dévouement ne veut appartenir à personne pour mieux se donner à tous.

C'est un précieux trésor pour l'homme qu'une femme qui l'aime. Il n'y a point de cœur dont l'amour tombe de plus haut, et à flots plus larges et plus pressés, que du cœur de la femme. La tendresse n'a point de source plus profonde, le dévouement n'a point d'abandons plus sublimes, le sacrifice n'a point d'actes plus saints et plus complets que chez elle.

L'amitié est pleine d'attention et de dévouement, ses élans sont généreux autant que sublimes, et son héroïsme est souvent comparable à celui de l'amour.

Méconnaître le dévouement d'un cœur généreux, c'est le blesser à mort.