La tristesse est momentanée ; la douleur est toujours éternelle.
Dans ce monde, quand une douleur disparaît, et une joie renaît. Toutes s'équilibrent.
La douleur se fatigue en bavardant, et cette fatigue la soulage.
La douleur est un des éléments nécessaires de la faculté d'être heureux.
La douleur qui reste muette est la plus douloureuse.
Quiconque cherche la douleur et fuit le plaisir est un extravagant, s'il n'est pas un hypocrite.
La douleur affolée, et toute à son tourment, n'écoute la raison que difficilement.
Ah ! qu'on est malheureux quand on ressent la crainte de voir se raviver une douleur éteinte !
Imprudente est la voix dont les accents réveillent la douleur assoupie et les maux qui sommeillent.
Il n'est aucune passion qui ne soit une douleur commencée.
Je ne crains absolument pas la douleur physique. (Sauf si ça fait trop mal.)
Souvent je me couche avec le désir, avec l'espoir, de ne plus me réveiller. Le jour renaît, mes yeux se rouvrent à la lumière, et mon âme à la douleur !
La vie a fait la douleur, l'homme a fait le remords.
La douleur est saine aux belles âmes, et j'aime mieux partager la vôtre que de l'effacer.
Il ne peut y avoir de sensibilité sans douleur, ni de déplaisir sans la sensibilité.
S'il faut du courage pour se donner la mort, il en faut plus pour surmonter la douleur.
La douleur d'autrui ne saurait réjouir un bon cœur.
La douleur est partout en ce monde : le fils de la femme gémit sous le chaume et sous les lambris dorés ; l'homme de bien a ses inquiétudes, le coupable a ses remords ; le riche est indigent comme le pauvre.
Nulle créature n'est seule pour la douleur ; elle souffre, et elle fait souffrir. Si l'homme savait combien toutes les affections sont redoutables, il fuirait dans un désert pour n'en former aucune ; il s'arracherait de bonne heure à celles dont il aurait contracté la douce habitude en naissant.
La douleur est plus adaptée à notre nature que le plaisir. L'homme à qui tout succède selon ses vœux oublie de vivre. La douleur seule compte dans la vie, et il n'y a de réel que les larmes.
La vie est une longue décevance et un colin-maillard avec la douleur.
La douleur est une grande institutrice, elle nous révèle bien des secrets que la joie ne connait pas.
La douleur allonge les jours, le plaisir les raccourcit, le temps les entraîne et les dévore, et quand ils ne sont plus, sait-on combien ils ont duré ?
La douleur est un aussi puissant modificateur de la réalité que l'ivresse.
La douleur physique a sur la douleur morale un ascendant dont le sage est honteux.
La douleur se modifie suivant le caractère ; chacun l'éprouve et la manifeste à sa manière ; et il faut craindre de juger défavorablement celui en qui elle ne se montre pas sous les formes ordinaires.
La douleur est aussi nécessaire que la mort.
Cultiver sa douleur c'est cultiver son moi, c'est s'occuper de soi.
Il n'est pas de douleur que le temps ne diminue et n'adoucisse, mais il est honteux d'attendre ce bienfait du temps, et de ne pas le prévenir par la philosophie.
Hélas ! pour beaucoup de nos semblables, la douleur est une sorte de cachot bien noir, dans lequel on les laisse enfermés jusqu'à ce qu'ils meurent.
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