L'homme est un être né pour souffrir, et la vie porte avec soi beaucoup de douleurs.
Un temps sombre s'harmonise avec les douleurs.
Un homme profondément malheureux succombe sous le poids de ses douleurs plutôt qu'une femme.
Rien n'adoucit les douleurs comme d'en faire part à quelqu'un qui les doit partager.
Les douleurs élargissent l'âme en la déchirant.
Il y a des douleurs qu'on éprouve sans le savoir, et dont on ne se rend bien compte que quand elles remplissent tellement le cœur qu'il lui devient impossible de les supporter.
On passe son temps à désirer des douleurs qu'on n'a pas par comparaison avec celles qu'on a.
Les douleurs les plus vives, les plus poignantes, et que tous les remèdes de la thérapeutique ne sauraient alléger, celles auxquelles le temps seul peut apporter, si pas une guérison entière, au moins des palliatifs, sont les douleurs de l'âme.
Un ami doit partager les douleurs de son ami.
L'humble tertre où la mère épanche ses douleurs, la nourrice, elle aussi, l'arrose de ses pleurs.
La charité n'est pas seulement un baume qui adoucit les douleurs de notre pauvre nature corporelle, c'est encore un feu salutaire qui cautérise les plaies honteuses de notre âme, et la purifie de ses souillures.
Une chose difficile, c'est de se familiariser avec les douleurs de ses vanités blessées.
Très souvent les douleurs font mal, mais on ne peut pas le leur reprocher.
Mieux vaut avoir des douleurs que d'être mort.
Le temps n'endort pas les grandes douleurs, mais il les assoupit.
L'état de santé est le premier bien de l'homme : quels trésors pourraient nous dédommager de sa perte ? Quelle vie que celle qui s'écoule dans les angoisses et dans les douleurs !
Salue en passant la vieille maison : elle a vu des douleurs.
Si tu es malade, il faut bien prendre la chose, cette vie est une vie de douleurs.
Les grandes douleurs sont des plaies vives où toute l'âme vient souffrir et se consumer.
Le temps apporte de l'adoucissement aux plus grandes douleurs.
La foi est la patrie des douleurs.
Il y a des douleurs si muettes, si puissantes, qu'elles vous attirent.
Ne contemplons pas nos douleurs, c'est bien assez de les voir.
Les grandes douleurs sont des échelons.
Quelquefois on oublie un moment ses douleurs, puis on les reprend comme un fardeau qu'on aurait déposé un moment, pour se délasser.
En supportant de légères douleurs, on apprend à se résigner dans de plus grandes.
Certaines douleurs ne sont pas sans un charme vague et inexprimable auquel on aime à se livrer ; mais il est d'autres douleurs qui sont dénuées de cet alliage triste et doux en même temps, qui seul pourrait les faire supporter, des douleurs dont on voudrait pouvoir anéantir le souvenir, quand l'orage qui les a amenées sur nous est passé.
L'ennui est une douleur, et la plus minutieuse des douleurs.
Les hommes commencent à se douter des douleurs de l'âme quand ils les éprouvent ; les femmes les comprennent longtemps d'avance.
Il y a de profondes douleurs qui font, à l'instant, sentir la misère et le néant de toutes celles que l'on a éprouvées jusque-là.
Les douleurs les plus muettes sont les plus profondes, comme les hommes les plus silencieux sont les plus judicieux.
Le courage, en se grandissant, diminue les douleurs.
Aux longs jours les longues douleurs. Heureux celui qui meurt dans sa virginité de jeunesse et d'innocence ! Il n'a bu que le miel qui pétillait sur les bords de la coupe enchantée de la vie ; il s'envole dans les régions inconnues, semblable à la fleur printanière que le vent du matin emporte sur ses ailes parfumées.
Les personnes qui ne savent pas supporter leurs douleurs en font souffrir les autres ; il faut qu'elles trouvent quelqu'un sur qui se décharger du fardeau qu'elles ne peuvent porter elles-mêmes.
Il y a de sublimes douleurs devant lesquelles il faut se taire et pleurer !
Les plus courtes douleurs sont les meilleures.
Mieux vaut avoir des douleurs que des remords.
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