Il y a des sentiments si chers, des émotions si divines, que vouloir les définir c'est risquer de les flétrir. Charme mélancolique du cœur qui les renferme, la sympathie peut les comprendre, mais la parole ne saurait ni les exprimer, ni encore bien moins les fixer. Sentiments vagues qui, dans l'espace d'une minute, d'une seconde, sont différents d'eux-mêmes. Un coup-d'œil, un serrement de main sous le regard de la nature au déclin, les rendront mille fois mieux que les mots les plus doux, dans leurs nuances les plus délicatement fugitives.