Le peuple ne s'ennuie guère, sa vie est active. Si ses amusements ne sont pas variés, ils sont rares ; beaucoup de jours de fatigues lui font goûter, avec délices, quelques jours de fêtes. Une alternative de longs travaux et de courts loisirs, tient lieu d'assaisonnement à ses plaisirs. Pour les riches, leur grand fléau c'est l'ennui. Au sein de tant d'amusements rassemblés à grands frais, au milieu de tant de gens accourus pour leur plaire, l'ennui les consume et les tue.