Les citations sur être un esclave.
Les 46 citations et proverbes esclave :
Un homme en colère ressemble à un esclave : il ne se possède pas.
Entre les passions et l'homme, point d'accommodement ; il en est l'esclave, s'il n'en est pas le maître.
L'usage nous condamne à bien des folies ; la plus grande est celle de s'en faire l'esclave.
Qui ne peut se décider à vivre pour lui-même restera l'esclave d'autrui jusqu'à la fin de ses jours.
Le véritable esclave est un homme qui n'a pas assez d'imagination pour inventer qu'il pourrait ne plus être esclave.
Dès que chez lui chacun impunément le brave, le maître n'est plus maître, il n'est plus qu'un esclave.
Le maître qui, par peur, endure qu'on le brave, est lui-même plus vil que son plus vil esclave.
On est toujours l'esclave de quelqu'un ou de quelque chose, ne serait-ce que de son ombre.
Dès qu'on se livre à ses penchants, on en devient le jouet et l'esclave.
C'est se rendre volontairement esclave de quelqu'un que de lui révéler un secret important.
Le sommeil est le paradis de l'esclave.
La plupart des femmes sont à la fois les esclaves et les victimes du coup d'œil.
L'esclave peut vivre esclave, sans trop en souffrir ; mais l'homme qui a conquis la liberté ne saurait plus vivre sans elle.
L'homme est toujours esclave, sinon de ses semblables, au moins des événements, de ses propres passions, de l'habitude même qui lui forge une chaîne d'un besoin factice, enfin de tous les obstacles qui heurtent ses pas, de toutes les entraves opposées à ses désirs.
La terreur seule a fait des esclaves parmi les hommes de toutes les races.
Si nous avons le malheur d'être opprimés, n'ayons jamais la honte d'être appelés esclaves volontaires.
La passivité de l'esclave a quelque chose qui ressemble à la froideur et à l'abrutissement de la prostitution.
Esclave, vous descendez de l'état d'homme à celui d'être insensible et brute, classé, parqué, étiqueté comme un tronc d'arbre arraché à la forêt, et placé à son rang dans le bûcher du maître.
L'esclave, attelé comme une brute aux caprices d'un autre homme, il est son cheval pour traîner son char, son bœuf pour labourer sa terre, son chien pour suivre tous ses pas, son instrument pour apprêter sa nourriture, confectionner ses vêtements, approprier sa demeure ; en un mot, il cesse d'être un homme, et devient une machine.
Sotte condition que celle d'un esclave de ne vivre jamais pour soi et d'être toujours tout entier aux passions d'un maître ; de n'être réglé que par ses humeurs et de se voir réduit à faire ses propres affaires de tous les soucis qu'il peut prendre.
Qu'importe, lorsqu'on dort dans la nuit du tombeau, d'avoir porté le sceptre ou traîné le râteau ? De l'esclave ou du roi la poussière est la même.
Refuser la liberté à un peuple, parce qu'il ne saurait pas en jouir, c'est prononcer qu'il sera toujours esclave, car c'est par l'exercice de la liberté que les hommes s'initient aux vertus qu'elle réclame.
La dépendance est tellement dans l'ordre de la nature, que quand on n'est plus dépendant, on est esclave.
Qui affecte l'indépendance craint de paraître esclave ; or, craindre de le paraître, c'est l'être.
Le joug de la loi est bien moins lourd que le joug de l'homme : l'un nous préserve de nous-mêmes, l'autre nous rend esclaves.
La concupiscence fait des esclaves volontaires, et partant responsables.
Il est beau d'être esclave de son devoir, c'est ainsi qu'on se commande à soi-même, et un pareil esclave est toujours un bon maître.
Il y a une sorte de solidarité, de camaraderie entre les propagateurs de l'impiété et les esclaves du vice, et c'est ainsi que, par une complaisance mutuelle, ils s'affermissent respectivement, les uns dans la vanité de leurs mensonges, les autres dans l'habitude de leurs iniquités.
Le respect de la divinité fait des hommes, le respect humain ne fait que des esclaves.
Celui qui peut contenter ses désirs se croit heureux, et il n'est qu'esclave : il marche à sa perte à travers des fleurs.