Étienne-François de Lantier.
Sa biographie :

Les 25 citations de Étienne-François de Lantier :
La vie court comme un char rapide, dans peu nous ne serons plus qu'un peu de poussière.
Nul homme ne peut être déclaré heureux avant sa mort, car la mort n'est qu'un moment.
On ne périt jamais quand on a la crainte de Dieu et la haine du mensonge.
Que l'amour en ce monde cause bien des malheurs ! Il est aussi entouré souvent de félicités, mais les gens malheureux se plaignent, et les gens heureux jouissent et se taisent.
Le bonheur est partout, mais ni la richesse, ni la médiocrité ne le donnent.
Mon frère est à la campagne, avec sa tourterelle, roucoulant leurs amours.
Vous avez la jeunesse, la santé et l'amour : ajoutez-y le courage et l'espérance, et vous aurez encore richesse et contentement.
Le temps accroît toujours les crimes de la terre, nos pères valaient moins déjà que leurs parents : de leurs fils malheureux la race dégénère, et nous serons meilleurs encore que nos enfants.
Hélas ! les vices et la méchanceté des hommes s'accroissent d'âge en âge.
L'étude orne l'esprit de vérités, elle élève l'âme ; elle apprend à connaître les hommes, elle nous rend plus humains, plus éclairés, et plus agréables à la société.
Les hommes tiennent tous à la vie par l'espérance du mieux.
La vérité vaut mieux que le mensonge, mais il faut employer l'un et l'autre selon l'occasion.
Si tu veux être heureux, cache ta vie.
Le peuple se laisse endormir par le manège et les adulations de ses démagogues.
Les voleurs sont comme les furets, ils n'entrent pas dans la tanière du pauvre.
Le repos énerve, et le travail fortifie ; l'un hâte la vieillesse, et l'autre prolonge la jeunesse.
Il est des êtres prédestinés devant qui le bonheur s'enfuit quand ils croient l'atteindre, comme un songe au moment du réveil.
La retraite ramène l'homme à lui-même, aux plaisirs faciles de la nature. Dans le sein de la société, les préjugés, les devoirs fatiguent ; les inquiétudes, l'ambition vous agitent, et vous pressent en tout sens ; dans la solitude, l'âme respire, se repose, jouit du sentiment intime de son existence, elle dépose, pour ainsi dire, les vaines illusions comme l'eau dépose au fond d'un vase tranquille le sédiment qui la troublait.
Qui vit longtemps voit tout périr autour de lui, et reste isolé sur la terre !
Il faut toujours traiter ses hôtes le mieux que l'on peut.
Le printemps de la vie n'est pas la saison du bonheur ; trop de passions, trop de besoins l'assiègent : les jouissances, il est vrai, sont plus vives, mieux senties ; mais elles sont achetées par les soucis cuisants, souvent par le repentir. Un vieillard sage et éclairé, qui s'est investi d'une bonne réputation, dont la santé et la force ne sont qu'affaiblies et non détruites, à la retraite se crée des plaisirs purs, tranquilles et mesurés à ses besoins : il a tout pesé, tout apprécié.
Une ligne sépare le bonheur de l'adversité.
L'homme le plus heureux est celui qui unit aux jouissances rapides des sens les douceurs et les charmes de l'étude. L'étude est la source la plus sûre contre l'ennui, ce mal indéfinissable, attaché à l'homme.
Le chemin qui mène aux enfers n'est pas plus près d'un lieu que d'un autre.
Le baiser est la première chose agréable qui arrive à un amant.