La jeunesse du sage est le temps de ses expériences ; ses passions en sont les instruments : mais après avoir appliqué son âme aux objets extérieurs pour les sentir, il la retire au dedans de lui pour les considérer, les comparer, les connaître ; et bientôt il ne lui reste plus d'objet à regarder que lui-même, ni de jouissance à goûter que celle de la sagesse.