La vie est un fardeau bien pesant pour l'homme oisif. Il va, il vient, pour consumer des jours trop longs. Les minutes se changent en heures, les heures en jours, les jours en années. Il cherche, suivant l'expression commune, à tuer le temps, sans vouloir néanmoins travailler ; il court après le bonheur, qu'il place dans l'oisiveté, et il ne trouve que l'ennui.