François de Salignac de La Mothe-Fénelon dit Fénelon
Biographie :

Les 47 citations de Fénelon :
Corrigez-vous vous-même, avant même de vouloir corriger les autres.
On déshonore la justice quand on n'y joint pas la douceur, les égards, la condescendance.
La force ne peut jamais persuader les hommes, elle ne fait que des hypocrites.
Apprenez à ne juger promptement de personne, ni en bien, ni en mal ; l'un et l'autre est très dangereux.
Pour juger avec prudence il faut avoir des principes constants auxquels tous les jugements se réduisent.
L'erreur fait rentrer l'homme en lui-même, et lui rend la sagesse qu'il avait perdue dans le succès.
Il faut semer pour recueillir.
La véritable éloquence n'a rien d'enflé ni d'ambitieux, elle se modère et se proportionne aux sujets qu'elle traite et aux gens qu'elle instruit ; elle n'est sublime que quand il faut l'être.
La souffrance est la vie secrète des âmes.
Ne vous laissez point obséder par des esprits flatteurs et insinuants, faites-leur sentir que vous n'aimez ni les louanges ni les bassesses. Ne montrez de la confiance qu'à ceux qui ont le courage de vous contredire avec respect, et qui aiment mieux votre réputation que votre faveur.
L'intempérance change en poisons mortels les aliments destinés à conserver la vie.
Les remèdes sont eux-mêmes de véritables maux qui usent la nature, et dont il ne faut se servir que dans les pressants besoins.
Les pauvres sont moins souvent malades faute de nourriture que les riches ne le deviennent pour en prendre trop.
La sobriété rend la nourriture la plus simple très agréable. C'est elle qui donne, avec la santé la plus vigoureuse, les plaisirs les plus purs et les plus constants.
L'homme impatient casse les branches pour cueillir le fruit avant qu'il ne soit mûr.
Il faut être patient pour devenir maître de soi et des autres ; l'impatience qui paraît être une force de l'âme, n'est qu'une faiblesse et une impuissance de souffrir la peine.
On ne s'embarrasse jamais quand on fait chaque chose à propos.
Deux coeurs qui se parlent se versent, pour ainsi dire, l'un dans l'autre.
N'abusez point des gens trop gentils, rien n'est si terrible que la colère d'un agneau.
Le courage ne consiste pas seulement à mépriser la mort dans les dangers de la guerre, mais encore à fouler aux pieds les trop grandes richesses et les plaisirs honteux.
Les grands succès enflent le cœur, et inspirent une présomption dangereuse.
Le mari et la femme ne doivent former qu'une seule personne en deux corps différents.
Les hommes veulent tout avoir, et ils se rendent malheureux par le désir du superflu.
La terre multiplie ses dons selon le nombre de ses enfants qui méritent ses fruits par leur travail.
On ne doit pas ôter la vie à ceux de qui on la tient.