Si une mort vraiment naturelle, c'est-à-dire, une fin que l'on ne peut attribuer à aucune imprudence, à aucune cause dépendante de la volonté et des actions des hommes, est la chose la plus rare, c'est que rien n'est plus rare qu'un esprit droit et sain qui seul peut nous préserver des dangers attachés à nos faiblesses, à nos erreurs et à nos passions, d'où naît inévitablement ce qui compromet sans cesse non seulement notre repos, mais notre existence.