L'homme compte tellement sur les vicissitudes de la fortune, que s'il est bien, il craint ; s'il est mal, il espère. La crainte étant une mauvaise espérance, on aurait pu dire la bonne et la mauvaise espérance, comme on dit bonheur et malheur, c'est-à-dire bonne heure et mauvaise heure. Cela peut se trouver peut-être dans quelque langue.