Les citations sur être français.

Les Français ont de l'esprit mais absolument aucun humour.

Impossible n'est pas français.

Le Français est devenu fonctionnaire, petit bourgeois et midinette.

J'ai connu des héros qui ont été fusillés. Certains étaient communistes. En mourant, ils criaient : « Vive la France ! » Ils ne criaient pas : « Vivent les Français ! » Du reste, les Français se détestent bien trop entre eux pour crier cela, fût-ce sous les balles ennemies !

Le Français est un bavard, qui aime la bonne soupe et joue aux boules ; ça lui suffit.

Il n'est pas de meilleur repas pour des Français que de manger du Français.

Il faut en convenir : les Français, jusqu'aux plus ignorants (et Dieu sait qu'il y en a !) ont une sensibilité littéraire. Les maths les ennuient.

Les Français sont aliénés, c'est-à-dire devenus des étrangers à eux-mêmes, au sens étymologique, parce qu'ils ne parlent plus français.

La France sans les Français, ce n'est rien. Mais les Français sans la France, ce n'est rien non plus.

Soyons sérieux, à quoi sert le sang français, si ce n'est à couler ?

Comment pouvez-vous aimer la France et pas les Français ? — De la même façon que j'aime Dieu et que je n'aime pas les curés. On peut avoir la foi et être anticlérical.

La démocratie ressemble à l'amour, le peuple français marche au béguin.

Quand il règne dans un ouvrage une haine profonde et radicale de la France, il est évident que seul un Français peut l'avoir écrit.

Les Français rient aujourd'hui trois ou quatre fois moins qu'il y a cinquante ans. Le genre morose est le complément du genre plaintif. Quand on est contraint ou que l'on se contraint d'avoir l'air pauvre, on se modèle sur ce personnage, on fait une tête d'enterrement, et la tête d'enterrement devient une seconde nature.

On me dit souvent que la France, c'est les Français. Je n'en crois rien. Les Français ne se ressemblent pas d'un siècle à l'autre, d'une minute à l'autre. La France, Dieu merci, n'a rien à voir avec ces individus changeants.

On n'est pas français par le corps mais par l'âme. Tout le reste est racisme.

C'est statistiquement prouvé : trois Français sur quatre ignorent qu'il y en a probablement un cinquième.

Le Français se reconnaît beaucoup de raisons pour s'aimer, et il n'y manque pas.

J'aime, ce me semble, les Savoyards, mais je n'estime pas les Français, sauf exception. Ils nous montrent à peu près tout ce qu'il ne faut pas faire. Individuellement, ils peuvent être gentils (et combien pour cent méritent l'épithète ?) ; mais toute cette civilisation est d'un type détestable, antilibérale et antihumaine. Ils sont valets et supportent à l'intérieur ce que ni Suisses, ni Américains, ni Anglais, ni Hollandais ne supporteraient.

Les Français sont un peuple trop spirituel pour permettre à un gouvernement de se développer.

Le Français est de tous les peuples celui qui se plaît le plus à écraser ceux qui le servent, dans quelque genre que ce puisse être.

Le sentiment de l'honneur national n'est jamais qu'assoupi chez les Français. Il ne faut qu'une étincelle pour le rallumer.

Le Français refait un monde sans lever le cul de son fauteuil.

C'est dans Paris qu'il faut considérer le Français, parce qu'il y est plus Français qu'ailleurs.

Les Français ont trop de légèreté dans l'esprit et trop d'irrésolution dans le caractère pour être profondément vicieux ou essentiellement vertueux.

Les Français ne parlent presque jamais de leurs femmes, c'est qu'ils ont peur d'en parler devant des gens qui les connaissent mieux qu'eux.

Le caractère naturel du Français est composé des qualités du singe et du chien couchant.

Un penchant des Français est de toujours croire qu'on plaisante.