Lorsque les passions meurent, les goûts en héritent.
Sans la religion, l'idée de la mort serait désespérante pour les heureux du monde, et le pauvre vivait sans consolations.
Le chemin de la vertu est aujourd'hui si glissant qu'il y arrive une infinité d'accidents ; mais il en arriverait bien d'autres si, dans les passages difficiles, la religion et l'honneur ne servaient de guides aux voyageurs.
Ô vous qui doutez de l'existence de Dieu ! expliquez donc le dévouement de la maternité !
S'il pouvait exister un pays où la religion permit le vice, les athées y prêcheraient dans le désert.
Peu de gens ont la fatuité de croire qu'ils iront droit en paradis, mais beaucoup ont peur de l'enfer, et cela sert puissamment à maintenir le bon ordre en ce monde.
La modestie, ce doute aimable de son mérite, est dans la nature aussi bien que l'amour-propre ; mais l'humilité n'est qu'une pénitence que la religion impose à l'orgueil.
Il n'y a rien de si fatiguant que la vivacité sans esprit.
L'ingratitude est si commune que l'homme sage doit y être préparé ; mais, lorsqu'on l'éprouve de la part d'un ami, ce coup imprévu porte au cœur, et fait un mal contre lequel la philosophie n'a point de remèdes.
En amour, il y a plusieurs espèces de jalousies, mais la plus rare est celle du cœur.
Puisque nous sommes en butte à des maux inévitables, la sagesse est l'art de trouver des compensations.
La possession calme l'amour et souvent l'éteint, mais elle ne sert qu'à exciter l'ambition et l'avarice.
Le témoignage de la conscience est satisfaisant, mais les louanges méritées sont délicieuses.
Travail, noble soutien de l'indépendance, seul bien que l'injustice des hommes ne saurait nous ravir, tu nous délivres du malheur de l'oisiveté, et tu nous fais goûter les douceurs du repos.
Un habile médecin se sert avec succès de l'espérance et de la crainte ; l'une adoucit les maux, l'autre prévient les rechutes.
L'inquiétude est la crainte tempérée par l'espérance ; mais l'espérance n'est jamais pure, toujours elle est mêlée de craintes pour l'avenir : et voilà pourquoi la vie est si triste.
Hommes médiocres, que la fortune favorise, c'est en vain que vous prétendez à la gloire ; vous n'obtiendrez tout au plus que la célébrité.
On trouve aisées les choses auxquelles les autres réussissent, et que nous avons peur d'entreprendre.
La femme n'a de force que dans le cœur, mais l'homme en a aussi dans la tête.
L'amant passionné peut pardonner une infidélité, mais il ne s'en console point, parce qu'il sait qu'elle diminue nécessairement l'amour de sa maîtresse.
L'amant jure d'aimer toujours, et change bien vite. L'ami ne jure point, et aime toujours ; mais l'amant et l'ami sont bien souvent la même personne. Ainsi la vie se passe à promettre sans tenir, et à tenir sans promettre.
Si l'injustice pouvait être excusable, elle le serait envers les ennemis de ses amis.
Mes amis, êtes-vous bien sûrs de vous ressouvenir dans dix ans du nom de tous vos amis ?
La raison n'a point de sexe, mais on le reconnaît dans tout ce qui tient à l'esprit et à la finesse.
Lorsque les écoliers font des dégâts, les instituteurs sont responsables.
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