Gabriel Girard
Biographie :
Philologue, grammairien et homme d'Église français, Gabriel Girard est né en 1677 à Montferrand en Auvergne où il est mort le 4 février 1748. Abbé, secrétaire interprète du roi, élu membre de l'Académie française le 26 novembre 1744, Girard est également l'auteur des œuvres suivantes : L'orthographe française sans équivoques (1716), La justesse de la langue française (1718), et Les vrais principes de la langue française (1747).
Les 24 citations de Gabriel Girard :
Il y a des esprits ombrageux à qui il ne faut jamais rien dire, même d'obligeant.
L'amour se forme sans examen et sans réflexion, il est l'effet d'un coup d'œil.
L'amitié se forme avec le temps, par l'estime et les mœurs, par la sympathie de l'humeur.
L'amitié se propose la douceur de la vie dans une confiance absolue.
En amour, c'est le cœur qui goûte au plaisir, l'esprit le sert en esclave.
Le temps, qui ruine tout, fortifie l'amitié.
La différence qu'il y a du sérieux au badin est la même qu'il y a entre l'amour et l'amourette.
Le bon sens est une droiture d'âme qui voit le mal, le juste, et s'y attache
Un sot, au lieu de se borner à écouter, veut toujours parler des choses qu'il ne connaît pas.
Un sot ne se tire jamais du ridicule, un impertinent s'y jette tête baissée.
L'ambitieux ne voit point de place vacante qu'il n'y aspire.
Que la sagesse conduise nos pas et nos paroles, afin que personne n'ait d'occasion de nous blâmer.
Un bon cœur ne néglige jamais les petits secours au profit des grands.
Ce que pense le philosophe n'est pas toujours ce que dicte la raison.
Quelque mérite que l'on ait, on ne peut, si l'on n'a ni bonheur ni protection, réussir à quoi que ce soit.
Il ne faut rien commencer qu'on ne puisse finir.
Il y a quelquefois sous un chétif haillon plus d'orgueil que sous l'or et sous la pourpre.
La fortune, comme un voyageur, change d'auberge ; si elle loge aujourd'hui chez moi, ce sera peut-être demain chez vous.
Les femmes doivent être attentives, car une simple apparence leur fait quelquefois plus de tort qu'une faute réelle.
Nos ennemis sont plus à craindre dans leur dissimulation que dans leur emportement.
La docilité est vertu, mais l'ascendant qu'on donne sur soi est faiblesse.
Si la femme fait des conquêtes par la beauté, elle ne les conserve que par la douceur du caractère.
Qui ne se fie qu'à soi-même ne court pas le risque de la trahison.
L'amour du repos l'emporte, chez le paresseux, sur les avantages que procure le travail.