Les citations sur les gens.

Je ne connais point d'association plus inégale que celle des gens d'esprit et des sots.

Les jeunes gens ne voient que les beaux jours.

Toute notre vie se passe à ne pas satisfaire les gens.

Prenons les gens comme ils sont, et non pas comme on souhaiterait qu'ils soient.

Les gens qui aiment bravent n'importe quoi. Les gens qui veulent être aimés laissent le monde se perdre.

Le malheur des gens pour avoir voulu exceller en tout est de n’exceller en rien.

Il y a des gens qui se font honneur d'un si grand nombre de défauts qu'il suffit de les entendre parler pour en être dégoûté.

Ceux que tout le monde vante sont presque toujours des gens médiocres : Normal ! ils sont jugés par leurs pairs, qui forment la majorité.

Il est des gens que la peur d'avoir peur rend agressifs.

Il y a des gens d'une telle banalité qu'ils en deviennent extraordinaires.

Il y a des gens modestes et qui tiennent absolument à ce que cela se sache.

Je n'ai pas l'habitude de lâcher les gens ; je ne suis pas un lâcheur, moi !

La vanité fait des gens aimables des gens qui ne méritent guère d'être aimés.

Quand j'y pense, je suis effaré par le nombre de gens qui se passent de moi.

Les empathiques sont des gens qui se mettent si bien à la place des autres qu'ils ne savent plus où est la leur.

Il y a des gens qu'on est impatient de ne plus revoir.

Plaignons ces gens qui n'ont pas attendu de mourir pour arrêter de vivre.

Les gens qui me sont antipathiques le font-ils exprès ?

Que de petites gens sont devenus de grands morts devant l'Éternel !

Méfions-nous des gens qui savent des choses qu'ils ne comprennent pas.

Il y a des gens qui ont toujours le mot pourrir.

Les gens qu'on aime prennent plus de place absents que lorsqu'ils sont là.

Rien de plus encombrant que les gens qui ont toujours peur de déranger.

Il y a des gens qui se croient providentiels et vous indiquent des issues de secours dont les poignées vous restent dans la main.

Il y a des gens parfaitement nuls, il n'y en a pas d'universels.

Il n'y a pas de gens plus vides que ceux qui sont pleins d'eux-mêmes.

Il est des gens qui semblent nés pour engraisser l'ennui.

Il ne faut à certaines gens qu'un petit ruban de plus pour devenir morveux.

Il est des gens qui font si sèchement leur devoir, que ce devoir ressemble à un pensum qu'ils s'infligent.

Il y a des gens qui ont l'air si endimanchés dans la douceur !

Il y a des gens qui aiment à être entourés de trompettes et à rencontrer la fanfare.

Il y a bien des gens qui ne sont que des demi : demi-amis, demi-époux, demi-maîtres... incomplets, toujours.

Il y a des gens qu'on ne sent vraiment méchants que quand ils veulent être bons.

Il y a des gens qui se blottissent dans la paresse comme dans un nid.

Les gens inexcusables sont les plus féconds en excuses.

Que de gens vivent comme des morts !

Les gens qui ne veulent pas comprendre se rendent inutilement bien malheureux.

Il faut prendre les gens comme ils sont, sans les discuter ni les quereller.

C'est triste de voir les gens qu'on aime changer. Ce remplacement d'une âme par une autre, dans un corps qui reste identique à ce qu'il était, est un spectacle navrant. On se sent trahi ! J'ai passé par là, et plus d'une fois.

Certaines natures ne souffrent pas. Les gens sans nerfs sont-ils heureux ? Mais de combien de choses ne sont-ils pas privés ? À mesure qu'on s'élève dans l'échelle des êtres, la faculté nerveuse augmente, c'est-à-dire la faculté de souffrir ; souffrir et penser seraient-ils donc même chose ? Le génie après tout n'est peut-être qu'un raffinement de la douleur, c'est-à-dire une méditation de l'objectif à travers notre âme ?