Anne-Louise Germaine Necker, baronne de Staël
Biographie :

Les 29 citations de Germaine de Staël :
Une longue vie n'est pas trop longue pour pleurer la mort d'un être aimé.
La vie ne semble souvent qu'un long naufrage dont les débris sont l'amitié et l'amour.
Les passions des hommes sont comme l'or fulminant qu'aucun chimiste n'a trouvé l'art de diriger.
Une injustice soufferte par un citoyen quelconque retombe sur la tête de tous.
Le temps désarme la beauté.
Le désappointement marche en souriant derrière l'enthousiasme.
L'amour est une passion qui peut dévaster à jamais l'esprit comme le coeur.
L'enthousiasme qu'inspire la gloire des armes est le seul qui puisse devenir dangereux à la liberté.
C'est une jouissance enivrante que de remplir l'univers de son nom, d'exister tellement au-delà de soi qu'il soit possible de se faire illusion et sur l'espace et sur la durée de la vie, et de se croire quelques-uns des attributs métaphysiques de l'infini. L'âme se remplit d'un orgueilleux plaisir par le sentiment habituel que toutes les pensées d'un grand nombre d'hommes sont dirigées sur vous.
Peut-être les femmes ont-elles tort de commander au nom des larmes, et d'asservir ainsi la force à leur faiblesse : mais quand elles ne craignent pas d'employer ce moyen, il réussit presque toujours, au moins pour un temps.
Aucun homme ne peut être assez sûr de son opinion.
Il faut se juger soi-même comme si l'on était un autre.
Dans ce qui caractérise l'éloquence le mouvement qui l'inspire, le génie qui la développe, il faut une grande indépendance, au moins momentanée, de tout ce qui nous environne ; il faut s'élever au-dessus du danger, s'il existe, au-dessus de l'opinion que l'on attaque, des hommes que l'on combat, de tout, hors sa conscience et la postérité.
La société rend le cœur dur et l'esprit frivole.
Qui n'a jamais souffert est mal placé pour parler de la souffrance.
Pardonner les offenses n'est pas assez, il faut aussi les oublier.
Il est aussi facile d'être honnête homme que de le paraître.
Le chagrin rend vieux avant la vieillesse.
Le temps est un allié de la raison, il affaiblit les résistances qu'elle rencontre en nous-mêmes.
Il est bien peu de douleurs plus amères que la perte de la jeunesse.
Il n'y a pas plus de mal à sortir de la vie que d'une chambre lorsqu'il y fume.
Qui renonce à la vie parce qu'il n'est pas heureux est un égoïste qui ne pense qu'à lui-même.
Il est bien peu d'êtres doués de quelques facultés que le désespoir n'ait atteints plus d'une fois.
L'âme a besoin d'un certain temps de séjour sur cette terre pour s'épurer de ses passions coupables.
Les plus grandes qualités de l'âme ne se développent que par la souffrance.