Le plus habile gouvernant est celui qui ménage les intérêts du plus grand nombre, et concilie ceux de tous.
Pour gouverner les hommes, séparez ceux qui s'aiment, et mettez ensemble ceux qui se haïssent.
Quand nous sommes jeunes, l'opinion du monde nous gouverne, et nous nous étudions plus à être bien avec les autres qu'avec nous-même ; arrivés enfin à la vieillesse nous trouvons moins précieux ce qui est étranger ; rien ne nous occupe tant que nous-mêmes, qui sommes sur le point de nous manquer.
Faites provision de feuilles de chêne, de laurier et d’olivier, d’écus et de cordons, joints au bandeau de la tolérance, et vous aurez le secret de gouverner sans dangers, sans obstacles et sans efforts.
Quiconque est incapable de se taire est indigne de gouverner.
Le plaisir de commander est un faible dédommagement de la peine de gouverner.
De tous les talents, savoir gouverner est le plus rare.
On ne gouverne pas une nation éclairée par des demi-mesures, il faut de la force, de la suite et de l'unité dans tous les actes publics.
Il est bien difficile de gouverner quand on veut le faire en conscience.
Quand on règne, on doit gouverner avec sa tête, et non point avec son cœur.
Les caprices, les passions des gouvernants, une fois enchainés, les intérêts du peuple marchent sans obstacles dans leur route naturelle.
L'homme de génie ne saurait gouverner un état sans fermeté, et c'est précisément cette fermeté qui fait le malheur d'un état, gouverné par un homme sans génie.
Ceux qui gouvernent devraient faire du bien général un intérêt particulier.
Pour gouverner les hommes, il faut les entraîner avant qu'ils résistent.
Il faut savoir se gouverner pour diriger les autres.
Ne demandez à dieu ni grandeur ni richesse, mais pour vous gouverner demandez la sagesse.
Il y a des temps de crise où gouverner, c'est donner une bataille, et où les talents d'un premier ministre doivent être ceux d'un général d'armée.
Tous les hommes ne se gouvernent que par les idées qu'ils ont de leur avantage et de leur bien-être.
La liberté politique bien analysée est une fable convenue, imaginée par les hommes qui gouvernent, pour endormir la vigilance des gouvernés.
On ne gouverne pas avec des désirs, mais avec des volontés fermes et constantes.
L'art de gouverner consiste à ne pas laisser vieillir les hommes dans leur poste.
On gouverne mieux les hommes par leurs vices que par leurs vertus.
Qui sait gouverner sa vie ne craint sur sa route ni le rhinocéros ni le tigre.
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