Plus je vais, et plus je me sens incapable de vivre de la vie de tous, de participer aux joies de la famille, de m'échauffer pour ce qui enthousiasme, et de me faire rougir à ce qui indigne. Je m'efforce tant que je peux de cacher le sanctuaire de mon âme : peine inule, hélas ! les rayons percent au dehors et décèlent le Dieu intérieur. J'ai bien une sérénité profonde, mais tout me trouble à la surface ; il est plus facile de commander à son cœur qu'à son visage.