Appelons heureux l'homme qui ne connaît qu'un seul bien, l'honneur ; qu'un seul mal, la honte ; qui regarde comme la véritable volupté, le mépris des voluptés ; qui, sectateur de la vertu et content de son partage, ne se laisse ni emporter ni briser par les événements ; qui use des dons de la fortune et ne s'en fait point l'esclave. Un tel homme jouit nécessairement d'une joie inébranlable et toujours égale, d'une tranquillité, d'une liberté continuelles, de la noblesse et de la paix de l'âme.