Les citations sur les honneurs

Il est rare de voir un brigand de grands chemins briguant des honneurs.

Quand on jette les honneurs à pleines mains, beaucoup d'indignes en ramassent.

Les honneurs, le succès, les grades, en ce monde, sont à peu près répartis au hasard. Rien ne distingue le vrai mérite. Même l'estime des meilleurs suit la mode.

Les honneurs, ces choses-là, on ne les apporte qu'aux incapables. Les gens de valeur, on les fait baver, ça fait partie du jeu.

C'est facile de se moquer des honneurs quand on est jeune : On a l'amour !

La principale caractéristique des honneurs est que l'on s'habitue très vite à eux.

Le cynisme, seul moyen de salut pour les gens gorgés d'honneurs.

L'homme à qui on ôte les honneurs souffre comme si on l'avait amputé d'un membre.

Les honneurs durables sont ceux qui reculent à mesure que nous avançons.

Sur un ambitieux, les honneurs, le pouvoir, se font longtemps attendre avant que de pleuvoir.

Les honneurs ne vont pas sans les charges.

Qui se revêt d'honneurs qu'il n'a pas mérités revêt l'ignominie avec les dignités.

La fortune peut bien, sans qu'on l'appelle, entasser sur nos têtes les honneurs et les titres. Les richesses peuvent s'offrir d'elles-mêmes, mais pour la sagesse, il faut aller au-devant d'elle.

Il y a quelque chose de plus beau que les honneurs qu'on obtient, c'est de les mériter.

Allons au-devant des devoirs, sachons attendre les honneurs.

Les honneurs se croient souvent dispensés de l'honnêteté.

Les faux honneurs est sujet à se ternir.

Ne sacrifiez point votre honneur pour arriver aux honneurs.

Quoi qu'il en coûte, sachons rester pauvres et hommes de bien ; la richesse et les honneurs entraînent trop souvent la perte de l'honneur.

C'est une preuve de grandeur d'âme, quand les honneurs rendent un homme meilleur qu'il ne l'était avant de les avoir obtenus.

Qui est comblé d'honneurs et s'enorgueillit s'attire des malheurs.

Il faudrait ôter les honneurs, et n'en rendre à personne s'ils inspiraient autant d'orgueil et de vanité à ceux qui les méritent, qu'à ceux qui ne les méritent pas.

Recherche la science, elle a mille douceurs ; la science nous donne et l'or et les honneurs.

Le refus des honneurs est la meilleure preuve qu'on en est digne.

Les hommes ne prodiguent leurs hommages qu'aux rayons de la fortune, comme les insectes ne déploient leurs blanches ailes qu'aux rayons de l'été ; et l'homme, qui n'est que simplement homme, ne reçoit aucun honneur. Il n'est honoré que pour ce qui tient à son extérieur, comme la place, les richesses, la faveur, avantages qui sont le prix du hasard, aussi souvent que du mérite. Quand ces honneurs, étais fragiles et glissants d'une amitié fragile et glissante comme eux, viennent à tomber, tout croule et s'abime dans leur chute.

Qui a été reconnu innocent doit être rétabli dans ses honneurs et dans ses biens.

Les honneurs devraient chercher l'homme sage, qui les mérite et qui les fuit, et fuir l'homme inique qui leur court après.

L'ambition ne travaille pas tous les hommes ; si les uns cherchent les honneurs, les autres les fuient.

Le savoir, l'esprit, le courage ont seuls notre admiration. Et toi, douce et modeste vertu, tu restes toujours sans honneurs !

Le sentier qui mène aux honneurs est escarpé, le séjour glissant, la chute rapide.

Ceux qui recherchent les honneurs ressemblent aux amoureux, la possession en diminue le prix.

Les honneurs sont vendus aux plus ambitieux.