Tu veux te passer de moi, vivre sans moi, dit Dieu à chacun de nous ; va, mon enfant ; essaye ! je ne retiens personne par contrainte. Et nous proclamons notre indépendance, et nous allons à la conquête d'une vie libre, sans gêne, sans maître. Et voici, l'indépendance laisse le cœur vide, le monde finit par donner le dégoût, la vie paraît aride comme le désert ; et l'enfant prodigue revient, honteux, repentant, heurter à la porte de son père, et lui dire : « La paix n'est qu'ici ; j'avais tort ; oublie, pardonne, aie pitié de mon égarement ».