Le méchant endurci est bien malheureux. À force de multiplier ses iniquités, il en est venu à ce point de ne plus savoir ce que c'est que l'iniquité. Le bien et le mal lui sont devenus indifférents ; pour lui, ils n'existent plus. Entièrement abandonné à ses penchants, à ses appétits, à ses passions, il ne trouve en lui-même aucun refuge contre lui ; au dedans comme au dehors, tout le trahit, tout lui est perfide, tout, jusqu'à sa conscience ; car, après avoir été son bourreau, elle est devenue sa complice.