Jacques-Bénigne Bossuet.
Sa biographie :

Les 25 citations de Jacques-Bénigne Bossuet :
La plus grande de toutes les faiblesses est de craindre de paraître faible.
La vérité est une reine qui a dans le ciel son trône éternel, et le siège de son empire dans le sein de Dieu, il n'y a rien de plus noble que son domaine, puisque tout ce qui est capable d'entendre, en relève , et qu'elle doit régner sur la raison même, qui a été destinée pour régir et gouverner toutes choses.
La religion est encore plus nécessaire à ceux qui commandent qu'à ceux qui obéissent.
Il n'y a pas de puissance humaine qui ne serve malgré elle à d'autres desseins que les siens.
Toute la doctrine des mœurs tend uniquement à nous rendre heureux.
La louange languit auprès des grands noms.
C'est jouir du bonheur que de voir sans envie le bonheur des autres, et avec satisfaction le bonheur commun.
Il n'y que la vertu seule dont personne ne peut mal user, parce qu'elle ne serait plus vertu, si l'on en faisait un mauvais usage.
La justice n'habite point dans les âmes où l'ambition domine.
Dans les fortunes médiocres, l'ambition, encore tremblante, se tient si cachée qu'à peine se connait-elle elle-même, mais lorsque l'homme se voit élevé aux places importantes, il ne se possède plus, et l'ambition n'a plus de bornes.
Ce qui rend l'esprit aigre c'est qu'on répand sur les autres le venin qu'on a en soi-même.
L'homme est si porté à l'aigreur qu'il s'aigrit très souvent contre ceux qui lui font du bien.
Quelque riche que l'on soit, il manque toujours quelque chose ou dans les biens, ou dans la santé, ou dans les grandeurs.
De quelque superbe distinction que se flattent les hommes, ils ont tous une même origine, et cette origine est petite.
Il n'y a pas d'hommes plus indulgents pour eux-mêmes que les impitoyables censeurs de la vie des autres.
Le mensonge ne trouve point de place dans une expression simple, la sincérité ne souffre pas de déguisement, car sans détour ni embarras, on répond : cela est, cela n'est pas.
Il faut prendre garde aux moindres préceptes, et n'en mépriser aucun ; le relâchement commence par les petites choses, et de là on tombe dans les plus grand maux.
Aussitôt qu'on cesse pour nous de compter les heures et de mesurer notre vie par les jours et les années, sortis des figures qui passent, et des ombres qui disparaissent, nous arrivons au règne de la vérité, où nous sommes affranchis de la loi des changements.
La santé n'est qu'un nom, la vie n'est qu'un songe ; la gloire n'est qu'une apparence, et les grâces et les plaisirs ne sont qu'un dangereux amusement. Tout est vain en nous, excepté le sincère aveu que nous faisons devant Dieu de nos vanités.
Si l'homme commande aux animaux, à plus forte raison se commande-t-il à lui-même. Il commande à ses sens intérieurs et extérieurs, et à son imagination qu'il tient captive sous l'autorité de la raison.
Les hommes doivent s'aimer les uns les autres comme les parties d'un tout, et comme feraient les membres de notre corps si chacun avait sa vie particulière.
Outre le rapport que nous avons du côté du corps avec la nature changeante, nous avons d'un autre côté un rapport intime avec Dieu, parce que Dieu a mis quelque chose en nous qui peut connaître la vérité de son être, se confier en sa bonté, craindre sa justice, et espérer son éternité.
La manière dont Dieu a produit l'âme est merveilleuse. Il ne la tire pas de la matière, il l'inspire d'en-haut, c'est un souffle de vie qui vient de lui-même.
Lorsqu'on demande une grâce à l'homme de bien, c'est lui qui paraît l'obligé, et jamais on n'a vu de joie, ni si vive, ni si naturelle, que celle qu'il ressent à faire plaisir.
La grandeur, loin d'affaiblir la bonté, n'est faite que pour l'aider à se communiquer davantage, comme une fontaine publique qu'on élève pour la répandre.