Les citations sur la jeunesse (2).
Les citations et aphorismes sur le mot jeunesse :
Rien n'est doux comme d'aimer la jeunesse et d'en être aimé. C'est la récompense et la consolation suprême. Les jeunes gens vantent si sincèrement ceux qui les louent ! Ils admirent et ils aiment comme il faut qu'on admire et qu’on aime : trop. Il n'y a qu'eux pour jeter généreusement des couronnes.
La jeunesse est une étoffe qui ne peut durer.
Un défaut de la jeunesse est de croire tout le monde fort comme elle est forte ; défaut qui tient, d'ailleurs, à ses qualités. Au lieu de voir les hommes et les choses à travers des besicles, elle les colore des reflets de sa flamme et jette son trop de vie sur les vieilles gens.
Quand on a passé sa jeunesse et fait les folies de l'adolescence avec un camarade, il existe entre nous et lui des sympathies presque sacrées. Sa voix, son regard nous remue au cœur de certaines cordes qui ne vibrent que sous l'effort des souvenirs qu'il ranime.
La jeunesse ressent un vif besoin d'admiration. Elle aime à s'attacher. La jeunesse est naturellement portée à se subordonner aux hommes qu'elle croit supérieurs, comme elle se dévoue aux grandes choses.
La jeunesse d'aujourd'hui mûrit trop vite. Semblable aux plantes des serres chaudes, sa maturité est factice et pour ainsi dire artificielle. Aussi est-elle la plupart du temps avortée, et il n'est pas rare de voir des jeunes gens dégoûtés de la vie à cet âge même où nos pères commençaient à en jouir.
L'amour est, pour la jeunesse, le véritable et le plus bel emploi de la vie.
La jeunesse attend les politesses et les égards mais n'use ni de prévenance ni de réciprocité.
La jeunesse est ainsi faite qu'elle reçoit tout et ne rend rien.
Le sang de la bouillante jeunesse ne s'enflamme jamais autant dans la passion que le vieillard qui déserte la raison pour se livrer à un fol amour.
La folle jeunesse s'élance comme le cerf léger au-dessus des filets du grave conseil, vieillard impotent et boiteux.
La jeunesse sans expérience se livre à une critique présomptueuse qui la dégoûte de tous les modèles qu'elle a besoin de suivre, et qui la jette dans une indocilité incurable.
La jeunesse est présomptueuse, elle se promet tout d'elle-même. Quoique fragile, elle croit pouvoir tout et n'avoir rien à craindre.
Que le Ciel vous comble de tous ses dons, d'une longue jeunesse et d'une santé constante.
Pour la jeunesse, la vie est incommensurable ; l'âge mûr aperçoit ses limites, la vieillesse y touche.
La jeunesse est avantageuse, et la vieillesse timide : l'une veut vivre, et l'autre a vécu.
On doit embellir la Vieillesse des personnes qui nous ont donné leur Jeunesse.
Il faut, dès la jeunesse, apprendre à être vieux.
Perdre sa jeunesse, sa beauté, ses passions ; c'est là le vrai malheur. Voilà pourquoi tant de femmes se font dévotes à cinquante ans, et se sauvent d'un ennui par un autre.
L'amour, ce doux plaisir de la folle jeunesse, devient pour le vieillard une indigne faiblesse.
Les femmes, dans leur première jeunesse, font des conquêtes avec leur beauté ; moins jeunes, elles les conservent quand elles sont aimables.
Dans la jeunesse, le cœur s'épanouit, il s'ouvre à toutes les affections, à tous les sentiments ; dans la vieillesse, au contraire, il se resserre ; les nouvelles passions ne trouvent plus à s'y placer, mais celles qui y sont n'en sortent plus jamais.
Dans la jeunesse nous changeons parce que nous quittons les choses, et dans la vieillesse parce que les choses nous quittent.
Il est bien peu de douleurs plus amères que la perte de la jeunesse.
La jeunesse est l'âge des belles aventures.
La jeunesse est la saison de l'imagination.
La jeunesse et la santé sont les deux dons qui font le plus d'ingrats.
La jeunesse, comme la verdure, pare la terre ; mais l'éducation la couvre de moissons.
Ce qu'on apprend en sa jeunesse, on s'en souvient en sa vieillesse.