On se prend à excuser ceux qui cherchent le mouvement perpétuel, lorsqu'on sait ce qu'est la langue d'une portière.
Il n'y a rien que l'homme gouverne moins que sa langue.
Aujourd'hui, défendre sa langue, c'est comme de défendre sa terre.
Apprendre plusieurs langues médiocrement, c'est le fruit du travail de quelques années ; parler purement et éloquemment la sienne, le travail de toute la vie.
Plus une langue est riche en mots, plus elle se prête à la littérature, à la beauté.
L'argot est la langue de la misère.
On aime mieux avoir les pieds et les mains liés que la langue.
Pervertir une langue, c'est pervertir l'esprit, c'est renier l'âme de la nation dans ce qu'elle a de plus intime et de plus précieux.
La langue française est un palais national, et qui a, sur ceux qu'occupent les potentats, la supériorité d'être la maison de tous les Français jusqu'au plus obscur, jusqu'au plus démuni.
Il ne faut pas jouer avec la langue française. Personnellement, jeu de mots-torise aucun calembour.
Qui ne connaît pas les langues étrangères ne sait point la sienne.
C'est la nécessité qui, déliant les langues, inspire aux moins diserts leurs plus belles harangues.
Je soupçonne fort les gens qui parlent plusieurs langues de n'en connaître bien aucune.
C'est fou comme une langue peut donner de l'allure à un concept. Ainsi le Pot de Jacques sonne bien terne à côté du clinquant Jackpot.
Faites comme une haie d'épines à l'entrée de vos oreilles, et n'écoutez pas la méchante langue.
Parler sa langue maternelle, c'est avoir sa patrie sur les lèvres.
J'aime trop ma langue pour en apprendre une autre.
Faut pas avoir peur de jouer avec sa langue maternelle.
La langue est le poignard des femmes et au besoin elles savent encore en empoisonner la fine pointe.
Une langue comme cette huître qu'on appelle pied-de-cheval.
La langue d'un homme est souvent la cause première de sa propre ruine.
Souvent la langue d'un homme est la ruine de son maître.
Renier sa langue au profit d'une autre, ce n'est ni plus ni moins que de la collaboration.
Oui, j'ai une patrie : la langue française.
Dans un pays où la parole mène à tout, une langue méchante est une arme avec laquelle on fend très bien la foule.
La volubilité est une profanation de la parole ; une langue sobre est l'organe de la sagesse.
La langue est ce qu'on a de meilleur et de pire ; j'y vois un miel qui flatte, un poison qui déchire.
La langue des médisants déchire l'honneur des absents, et les flatte quand ils sont présents.
Il y a des calomnies qui sont dangereuses quand elles sont faites avec art, mais les impostures absurdes ne réussissent jamais. Il faut en tout pays laisser parler la canaille, même s'il vaudrait mieux qu'elle ne parlât pas, mais on ne peut lui arracher la langue.
Notre langue, avec ses maudits verbes auxiliaires, est fort peu propre au style lapidaire.
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