Louis-Philippe de Ségur
Biographie :

Les 61 citations de Louis-Philippe de Ségur :
Le sentiment est plus persuasif que l'esprit.
Lorsque l'ambition s'empare de l'âme, elle y étouffe tout autre sentiment, dès qu'elle parle, la nature se tait.
Le principal avantage de la justice et de la bonne foi, c'est de rendre la force inutile.
On recommence ses fautes quand on les oublie.
Pour un observateur attentif, la physionomie est le portrait du caractère.
Il est plus dangereux d'attaquer la superstition que la foi.
J'aime beaucoup mieux dire des sottises qu'en entendre.
L'hymen est le port de l'amour.
La paresse est le limon de l'esprit.
Rien ne s'abaisse si bas que l'orgueil qui veut s'élever.
Quand la vérité ne choque pas, elle excite l'admiration et la porte jusqu'à l'enthousiasme.
Ne parler de ses amis avec éloge, c'est ne pas faire le sien.
L'excès de l'amour de l'indépendance produit le désordre, affaiblit les forces qu'il divise, et détruit les ressorts qu'il use à force de les tendre.
Le sort de toute nation divisée est de devenir la proie de l'étranger.
Tel est le malheur des guerres d'opinions, soit politiques, soit religieuses : chacun, voyant la vertu de son côté et le crime dans le camp ennemi, croit tous les moyens légitimes pour arriver à son but, et enfreint sans scrupule les règles de la morale et de la justice.
Le fanatisme politique est aussi étranger que le fanatisme religieux aux principes de justice et aux sentiments d'humanité.
Le despotisme, qui se joue de la raison et des hommes, se plaît aux choix les plus bizarres.
Dans tous les temps les mêmes passions produisent les mêmes effets : on a vu et on verra toujours l'esprit de parti créer des conspirations pour se donner le droit et le mérite de les punir.
Selon l'ordre éternel, l'abaissement a son terme comme l'élévation.
La modestie n'est pas incompatible avec la fierté.
La fierté résiste plus que l'orgueil.
Le devoir des femmes est d'être vertueuses ; leurs privilèges semblent les borner à le paraître : quelques unes savent et font leur devoir ; plusieurs oublient leur devoir ; mais toutes se souviennent de leurs privilèges.
Une femme fidèle, tendre et féconde, est l'ornement de sa maison, la félicité de son époux et la gloire de son sexe.
Une femme adultère est une mère sans entrailles.
Les revers ralentissent mais n'arrêtent pas l'ambition.
La pire des tyrannies est celle qui opprime la pensée.
Une heureuse vieillesse est le fruit d'une sage jeunesse : l'une a préparé à l'autre de nobles voluptés.
La colère, l'envie, la vengeance et la haine sont des torches qui embrasent la terre.
La sottise est une maladie contagieuse, surtout chez les sots.
Les grands malheurs font sentir le besoin des grands talents.