Les citations sur les malheureux.

Il est toujours déshonorant d'abaisser gratuitement la plus malheureuse des créatures.

Quand mon ami est malheureux, je vais le trouver ; quand il est heureux, je l'attends.

Rendre riche un malheureux, c'est mettre du beurre dans les épinards de son existence.

Venir en aide aux malheureux et aux plus pauvres de ce monde est un devoir impérieux pour quiconque se sent capable de cette mission de charité.

On ne peut dénombrer tous les malheureux ni pleurer dignement sur le sort d'un seul.

Les hommes, qui sont malheureux par essence, veulent croire qu'ils le sont par accident.

Un homme profondément malheureux succombe sous le poids de ses douleurs plutôt qu'une femme.

Il n'est pas d'amants aussi aimables que ceux que les femmes rendent malheureux.

Il est plus facile d'être malheureux du malheur d'autrui qu'heureux de son bonheur.

Malheureux au jeu, malheureux en amour.

Deux grandes factions divisent le monde, celle des heureux et celle des malheureux.

Il est rare qu'un malheureux ait des parents, plus rare encore qu'il ait des amis.

Mot malheureux : Bien sûr que je t'aime, mais je ne suis pas sûr que tu le mérites !

Non, ceux-là ne sont pas malheureux qu'à moitié qui de leur âme vide ont chassé la pitié.

À ne vouloir point omettre le bien dans le compte des maux que nous avons à souffrir, nous trouverions que nous ne sommes point si malheureux qu'on se dit.

Il paraît qu'il y a des malheureux qui meurent sans avoir su que le goudron est à l'asphalte ce que le bitume est au macadam !

On peut être malheureux, mais on n'est pas le complice de son malheur.

Rendre quelqu'un heureux est peut-être un défi impossible mais une chose est sûre, on peut toujours rendre quelqu'un moins malheureux.

S'il est impossible que tous les hommes soient heureux, tâchez qu'il n'y en ait de malheureux que le moins possible.

Si nous voyons un homme malheureux, parions hardiment qu'il l'est cent fois moins qu'il ne le mérite.

Le plus incurable des malheurs est de se croire malheureux.

La pitié est presque toujours si dédaigneuse qu'il faut être bien malheureux ou bien vil pour y avoir recours.

On ne s'acquitte pas envers les malheureux par une vaine exclamation de pitié.

En amour, on est souvent malheureux par ce qu'on n'a pas, et l'on ne sait pas être heureux par ce que l'on possède.

Le malheureux que l'on console de la perte d'un être cher. Il va de maison en maison, dîne, couche. Il pleure partout, et, dès qu'il craint qu'on ne le laisse seul, c'est comme si la morte mourait encore.

On est bien moins malheureux de n'être pas riche que de l'avoir été.

Donnez à tous les malheureux quelle que soit leur profession de foi ; la charité est de tous les cultes, et la pitié est due à toutes les infortunes.

Pour le malheureux, quelle que soit la route qu'il ait choisie, il est toujours déçu : la douleur, sentinelle vigilante, garde toutes les avenues du bonheur ; c'est l'épée de feu du chérubin qui défend l'entrée d'Éden.

Quand on est malheureux, on a mauvaise grâce à tout faire, hors à être malheureux.

Quand un homme est constamment malheureux dans sa fortune, son intérieur, sa position, à un petit nombre d'exceptions près, on doit croire qu'il y a dans son esprit, son jugement, son caractère, quelque chose de défectueux qui devient sans cesse un obstacle à ce que le sort pourrait faire pour lui ; car, avec des intentions droites, justes et raisonnables, il est impossible que dans le cours de la vie on ne trouve pas l'occasion de se placer dans une situation, sinon brillante, au moins supportable.

Par le courage qu'il inspire, l'orgueil conserve souvent au malheureux la dignité qu'il fait perdre à l'homme fort heureux par l'excès où il le pousse.

On reproche souvent aux malheureux leur force, leur paresse, leurs mœurs errantes et vagabondes ; on s'en prend à eux de leur indigence et de leur misère, et en les secourant, on achète le droit de les insulter.

L'avantage qu'il y a d'être malheureux, c'est qu'on apprend à compatir aux maux d'autrui.

La bienfaisance a besoin d'un peu d'affection ; le malheureux aime à croire qu'on ne donne pas tout à son malheur, qu'il y a quelque chose pour sa personne, qu'on fait pour lui ce qu'on n'aurait pas fait pour un autre ; il veut se devoir à lui-même quelque chose du bienfait qu'on lui accorde.

S'il est impossible que tous les hommes soient heureux, tâchons qu'il n'y en ait de malheureux que le moins possible.

Le monde s'éloigne des malheureux avec l'empressement que les animaux mettent à fuir un des leurs, après l'avoir flairé.

Le beau monde bannit de son sein les malheureux, comme un homme de santé vigoureuse expulse de son corps un principe morbifique.

Quand vous faites l'aumône au malheureux, n'oubliez jamais que c'est à votre semblable que vous faites l'aumône.

Ne rien faire est toujours ce qu'un homme malheureux peut faire de mieux.

Dans ce monde, les malheureux paient souvent pour les ingrats.