Les citations sur les malheurs

Le bonheur est mensonge, et le mal vérité ; de malheurs évités le bonheur se compose.

Il y a des malheurs qui restent en chemin, c'est une justice qu'il faut rendre à la vie.

Les malheurs qui nous arrivent sont encore plus pénibles si on ne trouve personne à désigner comme responsable.

Nos malheurs à nos yeux ne ressemblent jamais aux malheurs d'autrui.

Se désespérer des malheurs qui nous arrivent, c'est se révolter contre Dieu, parce que rien ne nous arrive que par sa volonté.

L'amour a besoin de ses malheurs et de ses traverses pour être intéressant aux autres.

Le plus incurable des malheurs est de se croire malheureux.

Il y a deux sortes de malheurs : ceux dont le sort frappe tout à coup, et ceux que nous nous attirons par notre propre faute. Les premiers, tenant à des causes qui nous sont étrangères, peuvent être réparés ; mais les autres sont irréparables : l'esprit d'inconséquence, de légèreté, qui nous les a attirés étant toujours en nous et se reproduisant dans toutes les circonstances qui pourraient nous être favorables. C'est pourquoi on voit des hommes se relever tout à coup des plus grandes infortunes, et d'autres se précipiter de plus en plus par une suite de petits malheurs que l'on a peine à comprendre.

L'âge et l'expérience nous démontrent une vérité qui est humiliante pour la prévoyance humaine ; c'est que les événements les plus malheureux en apparence peuvent devenir la cause de notre bonheur, et que ce que nous désirons et recherchons avec avidité nous précipite souvent dans des malheurs incalculables.

Un des malheurs de la vie est d'être forcé de vivre avec des personnes qui, par le genre de leur esprit, ne peuvent se faire une idée juste de votre caractère.

Nous nous apercevons, à force de vivre, que la plupart de nos malheurs viennent de ce que nous voulons sans cesse hâter, changer, forcer les événements. Il semble qu'il y ait des enchaînements secrets, des causes, des effets, qui nous conduiraient naturellement au but de nos désirs, si l'inquiétude de nos esprits ne nous faisait faire sans cesse ce qui peut nous en éloigner.

Dieu, pour nous consoler des malheurs de la vie, nous a donné la vertu et l'amitié.

Quand les malheurs arrivent, ils ne viennent pas en éclaireurs solitaires, mais en bataillons.

Les grands malheurs dépassent le cadre de la sensibilité.

Ne sachant plus qui accuser de ses malheurs, l'athée s'en prend à Dieu.

Gardez-vous du plus terrible des malheurs, d'une mort lente imprévue.

En plaignant les autres, nous nous consolons nous-mêmes : en partageant leurs malheurs, nous sentons moins les nôtres.

L'un des malheurs les plus ordinaires est de se croire malheureux.

Celui dont les malheurs attirent l'attention est à demi consolé.

Les grands malheurs font sentir le besoin des grands talents.

Qui se plaint de ses malheurs en augmente le nombre par ses plaintes.

Peu de malheurs sont sans ressource ; le désespoir est plus trompeur que l'espérance.

Tel s'affole d'un rien qui supporte stoïquement les plus grands malheurs.

Les faiblesses ou les malheurs des hommes les rapprochent, et les rendent souvent plus sociables.