Les citations sur le mépris
Les 54 citations et proverbes mépris :
Le mépris n'est souvent que le retranchement où s'abrite l'homme à bout de raisons.
On traite de nos jours par le mépris ce qui mérite souvent respect et considération.
On répond par le mépris à toute imposture.
Le mépris est la meilleure réponse à l'insulte.
Le mutisme peut être pris aussi pour du mépris.
Le meilleur parti à prendre, si tu te sens tomber en disgrâce, est de répondre par un mépris égal ou supérieur encore. Tu auras toutes les chances de voir l'orgueil de ton adversaire se muer en humilité, et même si les choses ne vont pas jusque-là, il ressentira au fond de lui un tel affront et, du même coup, une telle estime pour toi, que la punition sera suffisante.
Le mépris a ses illusions comme le respect a ses candeurs, et le dédain pour les hommes procure des déconvenues.
Le mépris, ce souffle boréal, nous empêche de maudire.
Comme l'amour, le mépris pardonne, mais le ton est différent.
Qu'il faille de couches de pitié pour couvrir le mépris que par moments notre âme pourrait concevoir pour l'homme !
Un peu de mépris, comme un peu de sel dans les mets, assaisonne bien tant de choses !
Les mépris vengent noblement un grand cœur.
Les femmes qui craignent le plus le mépris ne sont pas celles qui le méritent le moins.
À l'infériorité de l'injure, opposons avec calme la supériorité du mépris. Le mépris de l'injure est peut-être le plus important progrès qui nous reste à faire.
Le mépris dédaigneux que l'on affecte pour ses œuvres passées est la base sur laquelle on édifie son orgueil présent.
On voit dans ce siècle ce dont les siècles passés n'offrent point d’exemple ; c'est, non seulement le dédain, mais le mépris de la vieillesse, et même de l'âge mûr.
Le mépris que l'on fait de ce qui est respectable laisse dans l'âme des traces ineffaçables, et sur lesquelles il est impossible de revenir.
Le mépris n'est pas un argument.
Les petites âmes, qui devinent avec tant de sagacité l'endroit où elles doivent frapper les âmes élevées pour leur causer une profonde douleur, n'ont pas même le sentiment, le moindre instinct du mépris qu'elles leur inspirent.
Le mépris est un supplément que nous ajoutons à l'insuffisance des lois pénales, ainsi qu'au désir de la vengeance, qui est la passion la plus véhémente de l'homme.
Le mépris est comme le fer brûlant dont on use pour noter d'infamie les criminels. Ses empreintes sont presque toujours ineffaçables. Ce sentiment est aussi utile que la haine dans les rapports sociaux. Où en serions-nous, s'il n'existait pas ! Comment punir les ingrats, les imposteurs, les traîtres, les avares, les calomniateurs ?
On ne craint jamais tant le mépris que lorsqu'on le mérite.
Qui réussit en ce monde marche sur le bord d'un abîme, entre le mépris et la haine.
On souffre plus encore du mépris que de la haine.
L'estime n'exclut pas la haine, mais le mépris exclut l'amour.
Le véritable mépris ne cherche pas à se faire sentir, et le silence ne lui plaît pas moins qu'il ne plaît à l'envie, quand l'envie n'ose blâmer.
Nous ne sommes guère au-dessus du sot dont le mépris nous offense.
Si l'on ne peut toujours éviter d'éprouver du mépris, tâcher du moins de ne point ressentir de la haine.
La délation se punit par le mépris.
La lâcheté de l'homme est digne de mépris, la lâcheté féminine est exécrable.