Rien n'augmente les bataillons comme les succès.
Les oligarchies ne changent jamais d'opinions, leurs intérêts sont toujours les mêmes !
L'Église doit être dans l'État, et non l'État dans l'Église.
Ce qui caractérise la démence, c'est la disproportion entre les vues et les moyens.
Il faut s'accoutumer à voir sans étonnement et sans envie ce qui est au-dessus de nous, et sans mépris ce qui est au-dessous.
On se dépopularise pour une peccadille comme pour un coup d’état : quand on cannait l'art de régner, on ne joue son crédit qu'à bonnes enseignes.
Les courtisans consommés méprisent l'idole qu'ils semblent adorer, et sont toujours prêts à la briser.
La perversité est toujours individuelle, presque jamais collective.
On ne doit plus contraindre les travers quand ils ne sont pas nuisibles.
On réussit quelquefois mieux par la porte du valet de chambre qu'autrement.
On ne fait pas des républiques avec de vieilles monarchies.
La police n'est que la diplomatie en haillons.
Un trône et ses poisons, à peine y est-on assis que l'on en sent la contagion !
Une révolution est l'un des plus grands maux dont le ciel puisse affliger la terre.
Il est plus facile de faire des lois que de les exécuter.
Le véritable héroïsme consiste à être supérieur aux maux de la vie.
Il faut récompenser avec faste celui qui excelle dans un art quelconque.
Entre les personnes qui cherchent la mort il y en a peu qui la trouvent lorsqu'elle leur serait utile.
La chute des préjugés a mis à nu la source des pouvoirs, les rois ne peuvent plus se dispenser d'être habiles.
La morale est un art conjectural, comme l'anthologie. Voilà ce qui caractérise une intelligence supérieure.
Les vieilles monarchies recrépîtes ne durent qu'autant que le peuple ne sent pas sa force ; de pareils édifices périssent toujours par les fondements.
Les inventions les plus étonnantes ne sont pas celles dont l'esprit humain puisse se glorifier, c'est à un instinct mécanique et au hasard qu'on doit la plupart des découvertes, et nullement à la philosophie.
La liberté seule permet de dire la vérité.
L'énergie est la vie de l'âme comme le principal ressort de la raison.
On a écrit de grandes sottises sur l'âme ; il faut tâcher de savoir, non ce que les hommes ont dit sur cette matière, mais ce que notre raison peut nous découvrir indépendamment de leur opinion.
L'art de gouverner consiste à ne pas laisser vieillir les hommes dans leur poste.
La véritable richesse des états consiste dans le nombre d'habitants, dans leur travail et leur industrie.
Demander jusqu'à quel point la religion est nécessaire au pouvoir politique, c'est demander jusqu'à quel point on peut faire la ponction à un hydropique ; tout dépend de la prudence du médecin.
Il faut mener les hommes par les brides qu'ils ont aujourd'hui, et non par celles qu'ils avaient autrefois.
Les lieux communs de la controverse sont passés de mode, ils ont fait place aux lieux communs de la politique.
Quand on dore ses fers, le peuple ne hait pas la servitude.
Parmi les hommes qui n'aiment point qu'on les opprime, il s'en trouve beaucoup qui aiment à opprimer.
Tout ce qui n'est pas fondé sur des bases physiquement et mathématiquement exactes, doit être proscrit par la raison.
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