Une affection n'est solide que lorsqu'elle peut supporter les orages, et survivre aux refroidissements et aux vivacités. Il faut pouvoir se gronder, se blâmer et même se châtier mutuellement. Pour cela, il ne faut pas prendre fait et cause pour ses torts, ses travers, ses gaucheries ou ses négligences ; il faut se désintéresser de son mauvais moi, désavouer et combattre son péché, abandonner en principe ses imperfections et ses fautes. Alors tout va bien et peut s'arranger.