Les citations sur être niais

Le fripon fieffé n'est qu'un friponneau qui se laisse duper comme un niais.

Qu'importe au niais que la fortune lui soit favorable ? S'il pleut de la bouillie, la cuiller lui manque.

Vouloir éduquer un niais est peine perdue, on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif.

Les intérêts niaiseux dont les hommes s'occupent toute leur vie, m'étonneraient beaucoup, si quelque chose pouvait encore m'étonner de leur part.

La niaiserie est la forme que prend la sensibilité chez les hommes impitoyables.

À l'indifférence de deux niais, je réponds par une indifférence double.

Les héros et les niais, ces deux espèces d'hommes se ressemblent un peu, les uns et les autres prennent leur pensée pour la mesure des choses ! Mais tandis que les héros n'ont qu'à frapper la terre du pied pour voir leurs rêves marcher au soleil devant eux, les niais, hommes de néant, se débattent tristement jusqu'à la fin contre la vanité de leurs informes chimères : Les niais ont beau essayer de tout, tout manque, tout échoue entre leurs mains, la vie se refuse à tout ce qu'ils entreprennent, et ils comptent leurs jours par des desseins avortés et des espérances condamnées.

Banalité, platitude, niaiserie, stupidité, comment éviter ces choses nauséabondes ? Impossible. Les filets ramassent des cailloux, des algues et une foule de vilaines bêtes en ne cherchant que le poisson !

Voulez-vous des niais réprimer l'insolence? Prenez-les par la crainte, et non par l'indulgence.

Vous pouvez aux niais donner de bons avis ; ils ne seront jamais écoutés, ni suivis.

Je trouve touchant le sourire un peu niais de ceux qui se croient en paix avec leur conscience.

Les héros et les niais sont pétris de la même argile ; les uns et les autres prennent leur pensée pour la mesure des choses.

Je crois que j'ai été pétri dans cette argile dont sont également faits les héros et les niais.

Un niais ému, c'est con fondant.

Rien ne donne l'air niais et quelquefois impertinent, comme un sourire ou un ricanement continuel.

Être à la fois sot, fat et bête, c'est trop pour un seul homme qui n'est pas dépourvu d'intelligence ! Mais qu'est-ce qui lui manque donc ? La connaissance de sa niaiserie ! Ce qui l'étouffe c'est la pléthore de sa suffisance. Avec un amour-propre moins bouffi et moins bruyant, il serait moins naïf et moins ridicule. Tel qu'il est, il est fastidieux comme un bourdon et comme un hanneton, et plus il est fait les honneurs de lui-même moins on lui en sait gré.

Les hommes fins se moquent des niais, sans pouvoir toujours éviter d'en être trompés.

La femme la plus niaise, si elle n'est pas amoureuse, a toujours plus d'esprit que l'homme qui l'aime.

En ce monde les niais abondent, les superficiels foisonnent, les cristallisés pullulent.

Sachez trouver de l'esprit aux niais, de la probité aux fripons, dites du bien de tout le monde, et votre fortune est faite : vous aurez plus d'amis qu'il ne vous en faut.

Il faut s'accoutumer aux folies d'autrui et ne se point choquer des niaiseries qui se disent en notre présence.

Quand le mensonge semble clair, nous sommes assez niais pour y croire.