Les citations sur l'ordre.

L'arbre se juge à ses fruits, il n'y a de beauté que dans l'ordre.

J'aime mieux avoir sous mes ordres un homme faible, mais plein d'honneur, qu’un tranche-montagne, qui n'a que la bravoure de tempérament.

Ordre : Que chaque chose chez vous ait sa place, que chacune de vos affaires ait son temps.

Intimer un ordre c'est intimider un regard.

L'ordre est ma joie, et je vis dans l'à peu près, c'est-à-dire dans le désordre.

Mettre de l'ordre dans sa chambre c'est comme mettre de l'eau dans son vin, ça gâche tout le plaisir.

Ordre dans le travail, prévoyance et raison, trois richesses qui font prospérer la maison.

L'ordre, c'est de la paresse bien entendue.

L'homme sensible est, dans l'ordre social, un insecte roulé parmi des cailloux.

Quand, dans un contexte quelconque, vous vous sentez totalement inutile, donnez des ordres, même futiles, au premier venu et l'on vous croira aussitôt indispensable.

On découvre de l'ordre dans certains désordres.

Je suis angoissé quand, par exemple et par négligence, j'ai mis deux « p » au mot « appostrophe » ; je ne sais jamais lequel des deux je dois supprimer.

L'instruction est un puissant moyen de civilisation, elle inspire l'amour de l'ordre et de la liberté.

L'ordre allonge la vie.

Le temps est la caisse, l'ordre est le caissier.

L'amour de l'ordre, ou l'idée de la nécessité de l'ordre, autant dire de l'harmonie et de la convenance est une idée innée, absolue, universelle, car elle est la base du raisonnement et le principe de la connaissance ou du jugement vrai ou faux.

L'ordre est l'ornement de celui qui le possède. Celui qui n'a ni ordre, ni amour-propre, porte une tête vide.

Aime l'ordre, il te sauvera de nombreux ennuis, et aussi de beaucoup de temps perdu.

Mieux vaut le désordre avec l'amour que l'ordre sans amour.

Le désordre de ce qui nous entoure semble déranger l'ordre de nos idées.

Ordre et liberté, deux mots parfaitement corrélatifs et qui n'ont de sens réel que l'un par l'autre ; point de liberté sans ordre, point d'ordre sans liberté. L'ordre sans la liberté, c'est la tyrannie ; la liberté sans l'ordre, c'est la licence.

Il y a de l'ordre qui cache un profond désordre, de l'économie qui flétrit tout ce qu'elle amasse, de l'intérêt qui avilit, du travail qui fructifie dans l'iniquité ; il y a une franchise qui épouvante, une énergie qui nous fait peur, une éloquence qui nous affole et nous pousse à l'abîme, un amour qui souille l'âme et l'abrutit. Quand l'homme a perdu son caractère divin, toutes ses facultés le bestialisent, c'est un monstre.

Les tourments que nous vaut ce que nous appelons l'ordre peuvent nous laisser quelques doutes sur les inconvénients que devait comporter ce que l'on imagine que devait être le Chaos.

On se fait une idée précise de l'ordre, mais non pas du désordre. La beauté, la vertu, le bonheur, ont des proportions ; la laideur, le vice et le malheur n'en ont point.

L'ordre sans la liberté est un esclavage qui se perd dans l'anarchie.

L'ordre et l'innocence sont le seul bonheur qui nous soit destiné sur la terre.

Le bien-être est la loi des corps animés ou vivants, mais l'ordre est la loi des esprits.

Il y a, dans la règle, un repos qui attache à toute autorité qui établit l'ordre, la reconnaissance de ceux qu'elle y soumet. L'homme aime naturellement son guide, celui qui l'instruit, lui commande et le dresse.

L'ennui ne se trouve que dans le dérangement et dans une vie d'agitation où jamais rien n'est à sa place. C'est en vivant au hasard que nous sommes à charge à nous-mêmes ; que nous cherchons toujours de nouvelles occupations, et que le dégoût nous fait bientôt repentir de les avoir cherchées ; que nous changeons sans cesse de situation pour nous fuir, et que nous nous portons partout nous-mêmes ; en un mot, que toute notre vie n'est qu'un art diversifié pour éviter l'ennui, et un talent malheureux de le trouver. Partout où n'est pas l'ordre, il faut nécessairement que se trouve l'ennui ; et loin qu'une vie de dérangement et d'agitation en soit le remède, elle en est au contraire la source la plus féconde et la plus universelle.

La raison veut l'ordre dans le bien ; l'ordre apporte avec lui la mesure, la beauté, la perpétuité. Ôtez la raison, la vertu même se change en vice.