Quand la beauté qui a fait naître une grande passion vient à subir les ravages du temps, il ne reste plus dans les yeux de l'amant que le souvenir et l'étonnement de son enthousiasme anéanti. Les femmes nomment cela oubli et inconstance.
Il faut apprendre à laisser pousser l'herbe de l'oubli sur un péché.
Quand rien ne va plus dans un couple, mieux vaut partir au pays des oublis.
Il n'est rien de plus bienfaisant que les longs oublis.
L'absence est un acide qui mange les nuances. Une personne qu'on a aimée et dont on est séparé pendant quelques années se simplifie, se décolore, se schématise ; bref, elle devient une caricature. Oubli et calomnie, c'est presque pareil.
Occupe-toi d'autrui, si tu veux que l'on t'aime. Le meilleur art de plaire est l'oubli de soi-même.
Au souvenir des maux quand le cœur a faibli, le temps seul le retrempe en y versant l'oubli.
L'oubli des bienfaits dessèche les cœurs, et le plus souvent rend mauvais les meilleurs.
La vengeance passe pour grandeur de courage, et l'oubli des injures pour lâcheté.
Deux éléments de bonheur : L'oubli des injures et le souvenir des bienfaits.
Par l'injure un grand cœur ne se sent point sali, il passe sur la tache une éponge : L'oubli.
L'ennui est la mort des vivants, l'oubli est celle des morts.
Mieux vaut un souvenir nostalgique que l'oubli total de beaux moments que l'on a vécus.
Les souvenirs, c'est ce qui reste quand l'oubli vous a guéri d'un malheur.
Nous gardons volontiers notre gratitude pour les services à venir, et notre oubli pour ceux qui sont déjà rendus.
Derrière les piliers d'une église, que d'amoureux repentants viennent, les yeux caves, demander l'oubli !
Le temps enveloppe tout dans les ténèbres de l'oubli.
Répandre du sable sur une lettre, c'est parfois jeter la terre de l'oubli sur des sentiments mort-nés.
La simplicité des grands est, pour les gens vaniteux, une sorte d'énigme ; ils ne peuvent se l'expliquer qu'en supposant qu'elle est une affectation, un travers, ou un oubli de soi-même.
Pour un grand cœur, le remède à une injure, c'est l'oubli.
Le dévouement est l'oubli absolu de soi-même pour se consacrer entièrement au service ou au soulagement de sa patrie, de sa famille ou de ses amis.
Une bonne action qu'on laisse mourir dans le silence et l'oubli en tue mille autres qui seraient venues à sa suite.
L'âme sensible ne craint que l'oubli, cette affreuse mort du cœur.
Le souvenir du bienfait convient à l'homme qui a reçu ; l'oubli, à l'homme qui a donné.
L'amitié véritable est l'oubli de soi-même pour ne vivre que dans un autre.
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