La sainteté du serment exige une grande réserve, puisque c'est livrer sa conscience irrévocablement ; mais comme, pour un seul mot qu'il coûte, il rapporte souvent mille profits, on le jure pour obtenir ce qu'on ambitionne, puis on le parjure aussitôt son intérêt épuisé, ou quand on veut, en cumulant les serments, cumuler leurs bénéfices.