Ô pauvreté, combien je dois te rendre grâce ! si j'étais riche, peut-être serais-je vain, égoïste, dissipé, oublieux du pauvre, idolâtre de moi-même, peut-être m'endormirais-je dans la mollesse, dans une honteuse indifférence, au bruit des plaisirs et des fêtes, sans respect pour ma dignité, sans souci de mon avenir. Ô pauvreté innocente, sois ma compagne à jamais, plutôt que de m'abandonner à la merci de la concupiscence et de l'orgueil.