Les citations sur la pensée (2).
Les citations et aphorismes sur le mot pensée :
Un sot qui raisonne sur une belle pensée est un aveugle qui juge d'un beau tableau.
Comprends la vie mieux que moi, moins petitement, et garde toujours ta pensée à la hauteur des arbres.
Une grande pensée illumine dans notre esprit un monde d'aperçus nouveaux, comme le rayon solaire, glissant au sein de l'ombre, y rend visibles mille atomes qui flottent à sa clarté.
Pour qui s'élève au ciel par la pensée, il n'est que de beaux jours : on trouve sans cesse le soleil au-dessus des nuages.
Le sublime élève la pensée tout en l'attristant ; car il donne le regret des choses inconnues, entrevues par l'âme à des hauteurs désespérantes.
Pour bien comprendre la pensée d'un homme, il faut être avec lui dans une disposition identique, il faut sympathiser avec son âme.
Que de trésors recueille une grande âme dans le sein d'une noble pensée !
Une mauvaise pensée doit sa naissance aux passions, sa durée à la popularité et sa mort à la justice du temps.
Une mauvaise pensée exprimée poétiquement ressemble à un gouffre dont l'ouverture est dissimulée par des fleurs.
Toute pensée, pour se produire au grand jour, doit être lumineuse comme la vérité, chaste comme l'innocence, pieuse comme le repentir ou sublime comme la vertu ; il n'est permis à personne d'écrire qu'à cette condition. L'homme a l'œil curieux, l'esprit faible et le cœur corruptible ; celui qui ne sait pas l'édifier doit savoir se taire.
Apprends à porter ta pensée avec toi, au lieu de ne l'avoir que sur ton papier ou dans ta plume.
L'homme que la pensée préoccupe fortement ne souffre plus, il s'oublie, et il est quelquefois si doux de s'oublier !
Une pensée sévère, même juste, écrite sur un ami, à présent disparu, quel remords ! Il n'y a pas de jugement sans appel, au tribunal où siègent alternativement le cœur et l'esprit.
Le véritable esprit est la justesse de la pensée, la facilité de l'expression.
Pensée, tel est l'autre nom de la question.
Dire la vérité, ou parler selon sa pensée, est à la fois un droit de l'homme libre et un devoir de l'homme social, mais ce droit comme ce devoir a pour exception le droit d'autrui, et bien souvent aussi le préjudice qu'il en peut résulter pour soi-même.
Si la pensée est le travail et la force de l'esprit, la mémoire en est le capital.
Pour qu'une pensée change le monde, il faut d'abord qu'elle change la vie de celui qui la porte.
La plus grande économie qu'on puisse réaliser dans l'ordre de la pensée c'est d'accepter la non-intelligibilité du monde, et de s'occuper de l'homme.
La pensée de l'homme de génie est comme un gland, qui renferme en lui un million de glands.
La plupart, emportés d'une fougue insensée, loin du droit sens vont chercher leur pensée.
La pensée s'engraisse comme une volaille.