Les citations sur penser (2).

Toutes les réflexions qu'on peut faire en bien et en mal, sur le chapitre des femmes, n'approchent de ce qu'elles en font penser, ni de ce qu'elles en pensent elles-mêmes.

Ce qui fait que tant de gens déraisonnent, c'est qu'ils veulent penser au-delà de leurs lumières.

Je ne dis pas tout ce que je pense, mais je pense tout ce que je dis.

On a beau dire du bien de nous, nous en pensons encore davantage.

Un homme convaincu du bien-fondé de ce qu'il pense doit être sourd à tout argument provenant du parti adverse, même s'il est incontestable et lumineux.

Les hommes qui pensent plus qu'ils ne lisent deviennent souvent des rêveurs chimériques, et ceux qui lisent plus qu'ils ne pensent sont quelquefois des babillards peu sensés. Un bon esprit doit user de la lecture comme des aliments, pour se nourrir, et non pour se remplir.

Si vous voulez toujours savoir la vérité, gardez-vous des gens qui disent tout ce qu'ils pensent, car il n'y a pas d'homme qui n'ait pensé en sa vie une foule de sottises, et qui, par conséquent, en vous disant exactement ce qu'il pense, ne vous dît cent fois le contraire de ce qui est.

Sous l'apparence d'un inconvénient, l'homme qui pense découvre un bienfait.

La faculté de penser paraît être l'attribut de l'âme ; plus la raison acquiert de perfection, plus l'âme est parfaite, et plus l'homme est moralement responsable de ses actions.

Quand on ne dit pas aux gens ce que l'on pense, ils pensent qu'on est la dupe de ce qu'ils disent.

Ne plus penser à rien, c'est commencer à bien penser.

L'homme le plus heureux est sans doute celui qui pense le moins au bonheur, et à qui personne ne pense.

Telle est la bizarrerie des pensées de l'homme, que celui qui dirait tout haut ce qu'il pense tout bas, serait regardé comme un fou.

Voulez-vous savoir ce que les hommes pensent : n'écoutez pas ce qu'ils disent, examinez ce qu'ils font. Chez les femmes, c'est le contraire, parce que leurs penchants naturels étant presque toujours bons, leurs premiers mouvements sont presque toujours vrais, même en dépit de leur éducation et des leçons de dissimulation qui la composent.

Nous serions moins curieux de savoir ce qu'on pense de nous, si nous pouvions être sûrs qu'on n'en pense que du bien.

Quand on sait ce que l'on veut et qu'on ne craint pas que les autres le sachent, on dit franchement ce que l'on pense.

Les esprits ne sont jamais plus unis que lorsque chacun est libre de penser comme bon lui semble.

Il faut penser, sans quoi l'homme devient, malgré son âme, un vrai cheval de somme.

Il ne faut pas toujours tellement épuiser un sujet qu'on ne laisse rien à faire au lecteur. Il ne s'agit pas de faire lire, mais de faire penser.

Combien de gens ne pensent qu'en parlant, et combien plus encore qui parlent toujours sans penser.

On ne pense pas toujours ce que l'on écrit et dit sous l'impression du moment.

Une femme ne doit pas penser seulement à ce qu'elle dit, mais encore à ce qu'on peut dire d'elle.

Deux espèces d'hommes n'aiment à point lire ; ceux qui ne pensent point, et ceux qui pensent beaucoup. Pour les uns, les livres n'ont rien qui les attire ; pour les autres, ils n'ont rien qui les retienne ; ceux-là ne découvrent rien d'assez curieux, et ceux-ci rien d'assez vrai.

J'ai toujours senti que l'état d'auteur n'était, ne pouvait être illustre et respectable qu'autant qu'il n'était pas un métier. Il est trop difficile de penser noblement, quand on ne pense que pour vivre.

A dire tout ce qu'on pense, on dit plus qu'on ne pense.

Ceux qui parlent beaucoup pensent peu, s'ils pensaient davantage ils parleraient moins.

L'entretien soulage et instruit ; l'esprit fait plus d'efforts pour se faire comprendre des autres que pour se comprendre lui-même, et l'on se souvient mieux de ce qu'on a pensé quand on l'a dit.

On pense trop à soi dans les grandes villes, et dans les petites on s'occupe trop des autres.