L'homme vertueux, possesseur de biens justement acquis, ne se montrera ni avare ni prodigue : il dépensera ses richesses, en partie pour son propre usage, en partie pour le service des autres ; il obligera les bons ou ceux qu'il aura l'espoir de rendre bons ; il distribuera ses bienfaits avec une grande prudence, choisissant les plus dignes, et évitant comme une perte honteuse un don mal placé.